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Raquel Welch/Un colt pour trois salopards=Hannie Caulder/La loi des hautes plaines

Posted by on 17 février 2023
Décès de Raquel Welch (Jo Raquel Tejada) ( 1940-2023)

Après Gina Lollobrigida, c’est un grand sex-symbol des années 1960-70 qui vient de disparaitre… Toutes les deux avaient joué dans une poignée de westerns…

Les 100 fusils

Raquel Welch cinérevue 1973

De lointaine origine franco-espagnole, l’Américaine Raquel Welch commence à présenter la météo dans une émission de TV, devient mannequin à Dallas à 18 ans et part l’année suivante à Hollywood, là elle est lancée par les plus grands photographes, tremplin qui la fait ensuite bondir vers le cinéma ; ainsi nait au milieu des années 60 un véritable symbole sexuel… Elle jouait :

* Une fille de saloon dans un épisode du Virginien (1964), sa toute première apparition.

* Maria Stoner dans Bandolero ! (1965), une Mexicaine enlevée par une bande de hors-la-loi

* Sarita dans Les cent fusils (1969), une révolutionnaire mexicaine qui défend les Indiens Yaquis

* Hannie Caulder dans Un colt pour trois salopards (1971) dont elle est aussi productrice… Une femme qui se venge de ses violeurs

* « Une femme qui marche au loin » ou ‘Marche Vite’ dans le téléfilm La loi des hautes plaines (1982), l’Indienne qui doit quitter sa tribu après avoir tué deux hommes qui ont assassiné son mari. Projet personnel de Raquel tourné en 1979

Epouvante : Barbe-bleue (1972)

Raquel Welch (Cinémonde)

Raquel Welch (Cinémonde nov. 65)

L’irrésistible ascension de Raquel dans Cinémonde 65

Raquel Welch

cinerevue 1979

Raquel Welch (24-3-1966 Ciné revue)

cinerevue 1966

Raquel Welch dans Les Ogresses
Raquel Welch nov 68 cinerevueRaquel Welch (1968 ciné revue)

John Richardson Raquel WelchBandolero ! Raquel Welch

Myra Breckinridge

pastiche


Un colt pour trois salopards (Hannie Caulder)-Britannique de Burt Kennedy (1971)

Trois malfrats (Ernest Borgnine, Jack Elam, Strother Martin braquent une banque à la frontière. L’un d’eux est blessé à la jambe.
Ils sont pourchassés par des militaires et parviennent à les semer. En route, ils tombent sur une maison isolée, tuent son propriétaire, avant de violer sa femme, Hannie Caulder (Raquel Welch) et de mettre le feu à la maison ; déterminée, elle enterre son époux puis arrive un étranger dont les chevaux ont besoin d’eau ; c’est un chasseur de primes nommé Price (Robert Culp)

Et avec Christopher Lee, Diana Dors, Florencio Amarilla, Luis Barboo, Stephen Boyd, Aldo Sambrell

Une distribution remarquable pour cette histoire de vengeance féminine qui comprend des scène de violence âpre -dont le braquage de la banque et les cauchemars de l’héroïne dans lesquels elle revoit son viol-, et dans laquelle jouent le roi des films d’horreur Christopher Lee (c’est son seul western, mais Burt Kennedy le réemploiera dans sa série western La conquête de l’Ouest en 79), la voluptueuse Diana Dors et dans le petit rôle d’un prédicateur tout de noir vêtu… sur son cheval noir, Stephen Boyd

dessin de Didgiv

Dans le rôle de cette femme vengeresse, Raquel Welch est extraordinaire, c’est un des films qui a le mieux exploité sa photogénie et aussi son talent.
C’est un film dans lequel la comédienne s’est (financièrement) impliquée, le tournage eut lieu à Alméria, dont on reconnaît les collines semi-désertiques, et quelques vedettes de western-spaghetti comme Luis Barboo, qui joue le shérif, Aldo Sambrell ou Florencio Amarilla furent greffées à la distribution. Robert Culp, en chasseur de primes barbu au look intello, allié de la belle dans sa quête vengeresse, est très bon
Un autre western, de 1970, met en scène une femme (Michèle Carey) se vengeant des trois hommes qui l’ont violée : The animals (1970), on pense aussi à la vengeance de Michèle Mercier après la mort de son époux dans Une corde, un colt de Robert Hossein
Un des meilleurs westerns de Kennedy, qui a aussi participé au scénario, la réalisation est impeccable, du même niveau qu’un Henry Hathaway

Utilisation de ralenti (peu judicieux) pour la fusillade finale… avec Ernest Borgnine, on pense évidemment à La horde sauvage
Musique flippante et rythmée de Ken Thorne, dans un style ressemblant davantage au film d’horreur ou policier (mais le générique est proche des compositions d’Elmer Bernstein) avec beaucoup de percussions. Chanson finale interprétée par Bobby Hanna
Belle photographie, souvent sous ciel nuageux, de Edward Scaife, à qui l’on doit aussi celles des 12 SALOPARDS ou du DERNIER TRAIN DU KATANGA, mais aussi celle d’un autre western, Catlow. Les images du générique, très sixties, montrent un dessin de Raquel décliné sur plusieurs couleurs
Aucun temps mort, aucune fausse note. C’est du travail d’orfèvre

by didgiv

Le prêcheur (Stephen Boyd)


La loi des hautes plaines (The legend of Walks Far Woman)-De Mel Damski (1983)

Fiche Télé 7 Jours

1874. Montana. Marche Vite, une jeune Indienne Pied Noir (Raquel Welch), doit fuir, après avoir tué deux hommes pour venger son mari assassiné. Elle trouve refuge dans une tribu de Sioux mais elle va tomber amoureuse de Singer (Bradford Dillman), un aventurier sang-mêlé

Et avec Nick Mancuso, George Clutesi, Rudy Ramos, Eloy Casados

C’est un projet personnel de Raquel Welch, basé parait-il sur une histoire véridique

Jolie histoire romantique tournée dans le Montana, les producteurs de westerns utilisaient parfois la télévision pour pouvoir en faire encore à une époque où le genre était tombé en disgrâce sur le grand écran (notamment à cause du cuisant échec de La porte du Paradis en 1980).
Des acteurs américains, canadiens, d’origine italienne comme Nick Mancuso, mais hélas pas d’acteurs indiens dans une histoire qui leur est pourtant dédiée, et qui fait penser à des films comme Un homme nommé Cheval, car elle nous plonge dans la vie d’une tribu. C’est dommage, même si la superbe Raquel Welch est parfaitement crédible dans la peau de l’héroïne sioux nommée Marche Vite...

Réalisé en 1979, à l’origine d’une durée de trois heures ramenée à 1,5 heure en 1982.

comme un guépard…

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