Véronique Vendell (1942 à Montpellier)
Acclamée par certains comme la nouvelle Brigitte Bardot au début des années 1960, la pulpeuse VV – Véronique Vendell aura eu une notoriété comme cover-girl dans les années 1960, et avec une carrière internationale dans une trentaine de films. Elle fait ses premiers pas au cinéma comme prostituée française dans le BECKET de Peter Glenville (1964) avec Richard Burton. Elle alternera des comédies franchouillardes (QUAND PASSENT LES FAISANS), drames italiens (L’HOMME DE MYKONOS), et des œuvres plus ambitieuses comme LA NUIT DES GENERAUX, LA TOUR DE NESLE, BARBARELLA, MAYERLING, elle fait plusieurs films allemands dans les années 70, avant de se retirer avec deux bons films de guerre : CROIX DE FER
Barbarella-Franco-italien de Roger Vadim (1968)
En l’an 4000, dans un futur où il n y a plus de guerre et où les gens font l’amour en absorbant des pilules, l’aventurière Barbarella est envoyée en mission pour retrouver le savant Durand-Durand, inventeur d’une arme destructrice, le Positron
Avec Jane Fonda, John Phillip Law, Anita Pallenberg, Claude Dauphin, Ugo Tognazzi, Serge Marquand, Véronique Vendell, Antonio Sabato, le mime Marceau
Adapté de la BD de Jean-Claude Forest, de la SF qui ne se prend pas au sérieux, mâtinée d’érotisme et d’effets psychédéliques, avec les costumes de Paco Rabanne, le film fut un échec. Le personnage créé en 1962 par Jean-Claude Forest était inspiré de Brigitte Bardot, il représente –comme BB à l’époque- une femme qui revendique le droit au plaisir, en pleine ère de libération sexuelle
En 1964, le ministre de l’Intérieur fait interdire la BD Barbarella, il faut attendre 1968 et la sortie du film pour la voir réapparaitre. Le groupe Duran Duran s’est inspiré pour son nom de celui du savant dans le film. John Phillip-Law est la même année la vedette d’un film mariant les mêmes ingrédients -et aussi adapté d’une BD-, DANGER : DIABOLIK ! dans le registre espionnage… et qui fut celui-ci un succès.

Barbarella, Jane Fonda par didgiv

dans la BD de Jean-Claude Forest, parue dès 1962, Brigitte Bardot prête ses traits à l’héroïne futuriste (dessin de Didgiv)