De John Sturges (1960)
United Artists
Scénario : William Roberts d’après le film LES SEPT SAMOURAIS d’Akira Kurosawa.
Photo : Charles Lang Jr. – Musique : Elmer bernstein
Avec : Yul Brynner : Chris
Eli Wallach : Calvera
Steve McQueen : Vin
Horst Buchholz : Chico
Charles Bronson : Bernardo
Robert Vaughn : Lee
Brad Dexter : Harry
James Coburn : Britt
Vladimir Sokoloff : le vieil homme
Un aventurier nommé Chris forme un groupe de 5 hommes : Vin, Bernardo, Lee, Britt et Harry pour mener une lutte contre un chef de gang qui pille régulièrement, à l’époque des moissons, un petit village de pauvres fermiers mexicains.
Un jeune Mexicain, Chico, se joint à eux… Seuls Chris, Vin et Chico survivent aux fusillades, le jeune Mexicain décide de rester vivre avec une villageoise mexicaine.
Considéré comme une superproduction assez médiocre à l’époque, ce remake fidèle des SEPT SAMOURAIS de Kurosawa (1954) est devenu, au fil de ses (re)diffusions à la TV, un classique du genre. Il annonce un nouveau genre de westerns : des mercenaires plongés dans un univers de violence, il ouvre aussi la voie aux western-spaghetti… John Sturges a donné le souffle qui a fait éclore le western-spaghetti !
En cette année 1960, on découvre de nouveaux visages (Bronson, McQueen, Buchholz…), ce qui rajeunit le genre, encore occupé par de vieilles gloires (Wayne, Joel McCrea, Randolph Scott…) : la moyenne d’âge des acteurs est de 30 ans, le plus âgé est Yul Brynner (45 ans). Sturges a placé deux de ses poulains, débutants, Charles Bronson et Steve McQueen, lequel touche 65 000 dollars pour ce film
L’histoire du financement du film n’est pas très glorieuse : il provoqua presque un procès entre Yul Brynner et … Anthony Quinn. Leur désaccord ? En 1957, Brynner et Quinn achètent les droits du film de Kurosawa. Ils doivent en être les deux vedettes. Un jour, Quinn apprend que Brynner a acheté les droits sans l’en informer, et qu’il a choisi ses vedettes… Quinn n’en fait pas partie, il est furax ! Il lui intente un procès demandant un million de dollars. Finalement, les deux hommes vont s’arranger
Le film rapporta à United Artists un million par mercenaires = 7 millions de dollars ! Ce méga-succès aura des suites, en 66 (avec aussi Yul Brynner), 1969 et 1972 : Le retour des sept (66), Les colts des septs mercenaires (69), La chevauchée des sept mercenaires (72), d’autres films moins connus sont inspirés de ce western, comme Les sept sauvages (1968) avec Robert Walker Jr.
Kurosawa fut tellement heureux de voir son œuvre ainsi adaptée qu’il offrit un sabre japonais à John Sturges !
Trois ans plus tard, John Sturges réembauchera pour LA GRANDE EVASION Steve McQueen, Charles Bronson et James Coburn, et aussi l’excellent compositeur Elmer Bernstein
Robert Vaughn est le dernier des Sept mercenaires à décéder, en novembre 2016. Le premier à partir fut Steve McQueen (1980), puis Yul Brynner (1985), Brad Dexter et James Coburn (2002), Charles Bronson et Horst Buchholz (2003). Eli Wallach est décédé en 2014, le scénariste William Roberts en 1997 et le réalisateur John Sturges en 1992. Seule Rosenda Monteros, qui jouait la jolie Petra… est encore parmi nous !
Horst Buchholz (1933-3 2003)
Horst Buchholz, qui a été surnommé le « James Dean allemand« , est l’un des Sept mercenaires de John Sturges, un des seuls survivants du combat mené par par le chef des mercenaires (Yul Brynner) contre le bandit qui terrorise avec ses acolytes des villageois mexicains dans le western de John Sturges. Il a aussi joué dans la mini-série La conquête de l’Ouest (1978)
juste encore en passant , deux acteurs , yul et anthony , qui pour l’un a été peu apprécié par steve et l’autre encore moins par charly et bien d’autres d’ailleurs . Mais bon le monde du cinéma et on dira pas qu’Américain , regorge de charmants anecdotes .Je n’ai pas fait cette remarque dans le sens ragot , car dans toutes les professions et genre humain ça existe , voir pire , c’est parfois intéressant de connaitre les déroulements et autres , quand on aime c’est tout compris , mes amitiés chez toi
C’est le genre d’anecdote que j’aime, comme Nicholson qui a été flingué par Marlon Brando -connu pour être pas facile du tout- sur le tournage de Missouri Breaks, ils ont failli se battre même… et souvent ça se ressent quand on regarde le film, dans les plans ou ils sont ensemble…
A+ Didier
oui , à mon avis si on est capable de regarder ça (( anecdotes )) sans un état d’esprit critique , c’est intéressant , mais le danger est qu’on risque de moins apprécier l’acteur dans les autres films .Ça peut déraper dans son jugement . J’ai acheté des ciné-revue et découvert de grandes bagarres entre acteurs , certains ne se sont plus jamais parlé . Parfois , oui ça se ressentait dans le film , car si il y avait une scène de bagarre , du coup il ne feignaient pas trop du genre quinn , douglas , etc .Comme une chose peu connue , moore ne pouvait pas sentir curtis et ça été la galère pour lui sur les tournages mais bon l’argent et le contrat primait . Peu d’acteurs ont refusé des rôles sous prétexte d’un autre acteur présent , hé oui l’argent etc , par contre parfois des acteurs exigeaient la présence d’une autre personne . Au passage ça me fait penser , mais je ne m’en souviens plus de laquelle , (( une française des années 60 )) qui pour aguicher , ne mettait pas de culotte , lol . Dans les séries (( les filles d’à côté et hélène et les garçons , ça été aussi , whouaaaa )) du coup j’ai enregistré et passé au ralenti , ouai ça se voit , lol . à plus , lharmonica
ps , j’ai oublié de dire , pour steve ça été dit dans le documentaire sur lui , il trouvait trop prétentieux le yul et qu’il y en avait que pour lui , donc par exemple dans la scène où ils monte vers le cimetière , steve pour capter le regard des spectateurs en faisait plus qu’il ne lui en avait été demandé . un sacré filou et vicieux .
charly et quinn ne se sont pas entendu du tout sur la bataille de san-sébastien , mais bon quinn n’était pas trop apprécié ailleurs . annie cordy s’était plainte de charly , avec alain delon ça a été ric et rac , bon ça s’était bien remis .
ça ne m’étonne pas Quinn avait un caractère bien trempé, Bronson est connu aussi pour être une forte gueule et ne pas mâcher ses mots, et pas facile avec les autres, notamment Toshiro Mifune sur Soleil rouge…