browser icon
You are using an insecure version of your web browser. Please update your browser!
Using an outdated browser makes your computer unsafe. For a safer, faster, more enjoyable user experience, please update your browser today or try a newer browser.

Stuart Whitman/Duel dans la boue=These thousand hills/Les tambours de la guerre=War drums

Posted by on 9 février 2022

STUART WHITMAN (1 février 1928/2020)

Une belle gueule et une carrure d’athlète : Stuart Whitman était le dernier des grands géants du western de l’ère classique, mort quelques semaines après Kirk Douglas

Né un 1er février (comme moi et comme Clark Gable !). D’origine irlando-écossaise, il est boxeur à l’armée (32 combats dans les poids légers), interrompt des études de droit pour devenir acteur, d’abord au théâtre puis pour le petit écran, il débute dans deux films de science-fiction en 1951 (LE CHOC DES MONDES et LE JOUR OU LA TERRE s’ARRÊTA), puis son rôle de déséquilibré attiré par les jeunes filles dans L’EMPREINTE en 60 lui vaut une nomination aux Oscars, il va tourner dans des plus grosses productions, comme LE JOUR LE PLUS LONG…


Il aimait se retrouver en famille dans son ranch de Santa Barbara, où il fabriquait sa propre bière…

Au total, plus de 180 films, téléfilms, séries pour ce prolifique et talentueux acteur polyvalent capable d’interpréter toutes sortes de rôles, de premier ou de second plan, dans différents registres !

avec Elke Sommer

Un premier petit rôle dans un western en 1953 (Le déserteur de fort Alamo), il joue en 1954 dans Quatre étranges cavaliers et Tornade avec Cornel Wilde, puis en 1956 dans 7 Hommes restent à tuer, premier des western du cycle Ranown de Boetticher/Scott ; on le voit en 1957 dans Les tambours de la guerre et en 1958 dans un rôle un peu plus étoffé : Duel dans la boue

Puis, c’est Paul Regret, accusé pour un meurtre en Louisiane, poursuivi jusque sur un bateau par le Texas ranger John Wayne dans Les Comancheros en 1962…

Suivent Rio Conchos (1964), Captain apache (1971), Le bison blanc (1977) une courte apparition hélas, puis, le western survivant sur le petit écran dans les années 70, Go West, young girl, The seekers (1979) et Le dernier western (1988)…

Les comancheros – dessin de Didgiv, dans lequel il chante… Frère Jacques !

Son dernier film est L’HOMME DU PRESIDENT, en 2000, avec Chuck Norris…

♣ Il a été la vedette de sa propre série western, Cimarron en 1967-68 (23 épisodes) et a joué dans un épisode de Zane Grey Theater et de Gunsmoke

♣ Il fut pressenti pour le PSYCHOSE d’Hitchcock (rôle de John Gavin)

  • Ses autres plus fameuses compositions : 

un cowboy maladroit dans CES MERVEILLEUX FOUS DANS LEURS DROLES DE MACHINES (1965)… un étudiant rebelle dans JOHNNY LA BAGARRE (1957)…
un forain musclé dans LE BRUIT ET LA FUREUR (1959)… un chanteur informateur de la mafia dans CRIME, SOCIETE ANONYME (1960)… un agresseur d’enfants tentant de reconstruire sa vie avec l’aide d’une psy dans THE MARK (1961)… Un G.I. amoureux de Simone Signoret) dans LE JOUR LE PLUS LONG (1962)… un des aventuriers survivants des SABLES DU KALAHARI (1965)… un prisonnier évadé recueilli sur mer par une famille dans TENDRES CHASSEURS (1969)

avec Natalie Wood

Les  tambours de la guerre (War drums)
de Reginald Le Borg (1957)

Un Américain (Ben Johnson) et un chef Apache (Lex Barker), deux amis, tombent amoureux de la même femme (Joan Taylor)

Une série B à petit budget avec le futur acteur de la série des Winnetou, Lex Barker, en Apache, un western qui ne manque pas de punch avec de bons seconds rôles comme l’inépuisable Ben Johnson et Stuart Whitman, dont c’est un des tout premiers westerns.

Il évoque, comme La fléche brisée (1950), les tensions entre Blancs et Apaches -et aussi entre Indiens et Mexicains- dans l’Arizona des années 1860… Mais les Indiens ou les Mexicains sont tous joués par des Américains, comme dans la plupart des westerns de cette époque ! L’originalité de ce western est la mise en place d’un triangle amoureux entre un Indien, un Blanc et une métisse. Ben Johnson, acteur fétiche de John Ford (il deviendra également un des choucous de Sam Peckinpah), campe un trappeur amoureux de la femme de son meilleur ami.

 


Duel dans la boue (These thousand hills)

De Richard Fleischer (1958-59)

Scénario : Alfred Hayes d’après le roman de A.B. Guthrie Jr.-Musique : Leigh Harline

Avec Don Murray: Lat Evans
-Richard Egan : Jehu-Lee Remick : Callie
Patricia Owens, Stuart Whitman, Royal Dano, Douglas Fowley, Edmund Cobb, Fuzzy Knight, Robert Adler

Réalisateur de grands films d’aventures comme LES VIKINGS ou 20 000 LIEUES SOUS LES MERS, Richard Fleischer s’est aussi essayé au western à quatre reprises : Bandido Caballero en 1956, Du sang dans la poussière (1973), et Mandingo (1975), un film sur l’esclavage et ce Duel dans la boue…

Avec en vedette Don Murray (star de Bus Stop avec Marilyn Monroe), ce film est un bon petit western psychologique, portrait d’un arriviste qui trahit ses idéaux et abandonne ses amis, et en parallèle celui de son ami devenu délinquant. De superbes décors en Cinémascope, un petit bijou resté dans l’ombre des classiques de la fin des années 50 comme L’Homme aux colts d’or ou Le dernier train de Gun Hill.
Le titre français, Duel dans la boue, renvoie à la dernière scène du film, le duel final. L’autre scène forte du film est le lynchage de Stuart Whitman.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *