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L’agent n°13=Spy 13/Operator 13/Marion Davies

Posted by on 8 novembre 2013

L’agent n°13 (Spy 13/Operator 13)
De Richard Boleslavsky (1933-34)

Scénario : Harry Thew, Zelda Sears et Eve Greene
Musique : Dr. William Art

Avec
Marion Davies : Gail Loveless
Gary Cooper : capitaine Jack Gailliard
Jean Parker : Eleanor
Katharine Alexander : Pauline Cushman
Ted Healy : Dr. Hitchcock

Et : Russell Hardie, Henry Wadsworth, Douglas Fowley

Operator 13

dessin de Didgiv

Guerre de Sécession. Gail Loveless, une actrice, accepte de devenir espionne pour les Confédérés, elle accompagne Pauline Cushman, une espionne notoire, et se fait passer pour une femme de chambre, logeant dans une villa où se trouve le QG du general sudiste Jeb Stuart.
Elle est employée dans la buanderie où est lavé le linge des officiers et rencontre le capitaine Gailliard, attaché au quartier général.
Pauline est démasquée et condamnée à être fusillée, Gail l’aide à s’enfuir et à rejoindre les lignes nordistes

Operator 13 est l’une des trois histoires d’ espionnage se situant lors de la guerre Civile de Gary Cooper (avec Only the brave en 1930 et La mission du commandant Lex en 1952)

Un gros budget avec Marion Davies en vedette, grande star de films muets des années 20, et productrice, maîtresse du célèbre magnat William Randolph Hearst, qu’elle rencontra alors qu’elle jouait aux Ziegfield Follies. Elle ne tournera plus que quatre films après celui-ci et se retirera en 1937
Une mise en scène soignée et originale, que l’on doit au Polonais Richard Boleslavsky.
Dans un petit rôle, on remarquera Hattie McDaniel, qui deviendra célèbre avec son personnage de la truculente Mamma d’Autant en emporte le vent, six ans plus tard. Le second rôle Fuzzy Knight chante et joue de la guitare sur Join the cavalry, quant à Marion Davies, elle interprète deux chansons, Once in a lifetime et The colonel, the Major and the Captain


Marion Davies  (1897/1961)


De son vrai nom Marion Douras, Marion Davies est une des plus grosses stars d’Hollywood des années 20 et 30, une création complète de son pygmalion, le magnat de la presse William Randolph Hearst, dont elle était la maîtresse

Il créa une société de production de cinéma -le Cosmopolitan– uniquement pour faire jouer sa belle et ordonnait aux rédacteurs en chef des journaux qu’il dirigeait de parler d’elle régulièrement, pour en faire une vedette de premier plan

Dans CITIZEN KANE, Orson Welles livre une critique féroce et à peine voilée de Hearst et de sa maîtresse (dans le film une cantatrice sans talent). La charge était forte et injuste, car Marion Davies avait du talent. King Vidor lui a rendu un vibrant hommage dans son autobiographie

Comme Louise Brooks, Marion Davies venait des Ziegfeld Folies. L’arrivée du parlant faillit briser sa carrière, car elle bégayait. On la vit néanmoins encore dans de bons films avec Bing Crosby, Gary Cooper, avec ce dernier, en 1933, dans un excellent film d’espionnage du Polonais Richard Boleslavsky se déroulant pendant la guerre de Sécession, Operator 13. Elle tourna son dernier film en 1937, demeura la maîtresse de Hearst jusqu’à la mort de ce dernier, en 1951, et mourut en 1961, oubliée de tous… comme nombre de grandes stars de l’âge d’or hollywoodien

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