Erika Blanc (Erica Bianchi, Diana Sullivan)(1942)
Egérie sexy des films de genre des années 60, Enrica Bianchi Colombatto de son vrai nom, a joué pêle-mêle dans des films d’espionnage, d’horreur, des polars et elle est la première actrice à avoir incarné Emmanuelle dans l’érotique IO, EMMANUELLE en 1969, cinq ans avant Sylvia Kristel
Elle a aussi joué avec Carroll Baker dans le giallo SI DOUCES, SI PERVERSES en 1969 et dans BIG GUNS (LES GRANDS FUSILS) avec Alain Delon en 1973
Elle affiche une belle filmographie dans le genre western, qui débute en 1965 avec Colorado Charlie, dans la peau d’une chanteuse de saloon.
Puis en 1966 : Deguejo (Degueyo) de Giuseppe Vari. Et le très bon Django tire le premier, un des fleurons du genre, Les colts de la violence, Tom Dollar… Puis, elle est Jenny, fille de saloon dans Trois salopards, une poignée d’or en 1967 et Joana, la petite amie du héros Durango, propriétaire du saloon de La vengeance est mon pardon en 1968
Premier rôle féminin la même année dans Tire, Django, tire avec Brian Kelly et, avec IO, EMMANUELLE, c’est son heure de gloire, mais dans les westerns des années 1970, elle n’aura plus que des petits rôles : Sartana, la diligence de la mort (1970)
Django arrive, préparez vos cercueils (1970)… Comme des personnages de fille mexicaine en 1971 pour la comédie western Il suo nome era Pot et aussi dans Planque-toi minable, Trinita arrive (1972) ; Il était une fois à El Paso en 72 et La brute, le colt et le karaté en 1974
Gialli :
LE FROID BAISER DE LA MORT (1966)
SI DOUCES, SI PERVERSES (69) PLUS VENIMEUX QUE LE COBRA (1971)
L’APPEL DE LA CHAIR (71) AMORE E MORTE NEL GIARDINO DEGLI DEI (1972)
LA PEAU QUI BRULE (72)
SUR LE FIL DU RASOIR (73)
UNA LIBELULA PARA CADA LA MUERTE (1974)


Carroll Baker & Erika Blanc
Trois salopards, une poignée d’or (La piu grande rapina del West) (Ein Halleluja für Django)-italien de Maurizio Lucidi (1967)
Et avec Jack Betts, Sarah Ross, Erika Blanc, Mario Brega, Katia Christine, Jeff Cameron, Enzo Fiermonte, Tom Felleghy, Federico Boido
Dans la lignée des Leone, du grand western-spaghetti : une éclatante distribution où on retrouve de nombreux grands noms du genre : superbe tandem de justiciers George Hilton/Jack Betts, aidés de Jeff Cameron, contre le bandit Walter Barnes, dans un rôle qui lui va comme un gant. Un règlement de comptes final à couper le souffle et une touche d’érotisme avec Katia Christine et l’égérie sexy Erika Blanc, en fille de saloon. Musique de Luis Bacalov