MARISA MELL (1939/1992 à Vienne
Actrice autrichienne (née Marlies Moitzi), a eu son heure de gloire dans les années 60, elle adorait Greta Garbo, c’est en voyant LE ROMAN DE MARGUERITE GAUTIER qu’elle décide, enfant, d’être actrice
Au cinéma, elle est la maléfique criminelle de DANGER : DIABOLIK !, spy-movie européen, héroine du giallo PERVERSION STORY (69) où elle s’effeuillait dans un strip-tease sur une moto, et CASANOVA 70 (65)… et aussi plusieurs western des les années 70 : La chevauchée vers Santa Cruz (64) de Rolf Olsen puis est vedette de Miss Dynamite en 72
Marisa Mell refuse de signer un contrat avec Hollywood en 1964 pour ne pas subir le diktaat d’une grosse firme
Elle préfère poser nue pour le Playboy italien en 1976
En 1963, elle est victime d’un grave accident de voiture, restant six heures inconsciente. Elle passera deux ans à faire de la chirurgie esthétique
Elle était passionnée d’archéologie et de peinture, était une amie de Brigitte Bardot dans les années 70

Fais attention Ben…
La chevauchée vers Santa Cruz (1964) Fais attention Ben, Charlie arrive (1972) Miss Dynamite (1972)
♦ Gialli : PERVERSION STORY (1969)
HISTORIA DE UNA TRAICION (1971)
LE TUEUR à L’ORCHIDEE (1972)

(8-8-68 cinérevue)

le célèbre strip-tease sur la moto de PERVERSION STORY
Danger : Diabolik ! Franco-italien de Mario Bava (1968)
Avec John Phillip Law, Marisa Mell, Michel Piccoli, Adolfo Celi
Le voleur masqué Diabolik réalise avec sa ravissante complice Eva Kant des cambriolages audacieux
Basé sur la bande-dessinée italienne pour adultes (fumeti) à succès des soeurs Giussani, DIABOLIK est un film d’espionnage européen, sorte de mélange entre James Bond et Fantomas.Une adaptation faillit voir le jour en 1965, avec Elsa Martinelli, mais le tournage fut interrompu
Gros budget pour l’époque (400 000 dollars), Mario Bava, roi des films d’horreur et giallos italiens, marie action, érotisme –avec la sulfureuse Marisa Mell- et scènes psychédéliques, cocktail que l’on retrouve dans un autre film de l’époque où John-Phillip Law est le héros, BARBARELLA, dans un autre registre, celui de la science-fiction. Mario Bava réalisa en 1966 un autre film d’espionnage (pastiche des James Bond), L’ESPION QUI VENAIT DU SURGELE, Laura Antonelli débutante… mais qui fut un échec