Jean Simmons (1929/2010)
Une enfance dans un faubourg londonnien, cette jolie brune aux yeux noisette fréquente les cours d’une école de danse, puis est remarquée par l’assistant du réalisateur Val Guest qui la choisit parmi 200 candidates.
Laurence Olivier l’engage en 1948 pour être Ophélie dans HAMLET, elle emporte un prix au festival de Venise.
Elle a une liaison avec Stewart Granger, puis tourne dans de grosses productions, comme LA TUNIQUE ou SPARTACUS, un de ses meilleurs rôles est le film noir UN SI DOUX VISAGE avec Mitchum
On lui attribue aussi des laisons avec Richard Burton et Marlon Brando, elle a eu de gros problèmes d’alcoolisme
Elle joue l’institutrice dans Les grands espaces (58), qui refuse de vendre ses terres, convoitées par deux gros éleveurs. Gregory Peck se retrouve au milieu de ce conflit et elle doit repousser les avances du cowboy Buck (Chuck Connors). En 67, elle campe encore une femme opiniâtre, patronne de la diligence qui résiste au pouvoir du despote Dean Martin dans Violence à Jericho. Enfin, un rôle dans la saga télé Nord et sud en 85-86, qui relate l’histoire de deux familles, avant et pendant la guerre de Sécession.
VIOLENCE à JERICHO (Rough night in Jericho)
De Arnold Laven (1967)
Scénario : Marvin H. Albert, Sydney Boehm
Avec Dean Martin : Flood
George Peppard : Dolan
Jean Simmons : Molly
John McIntire : Hickman
Un cavalier blesse l’ancien shérif Ben Hickman, cocher d’une diligence dans laquelle se trouve Dolan, un joueur professionnel
Un petit western insolite qui vaut le détour pour Dean Martin qu’on découvre pour la première fois dans le rôle d’un méchant, un homme qui règne en despote sur une petite ville de l’Ouest
Ce western hérite certainement de la violence apportée par les western-spaghetti qui viennent d’éclore en 1964-65, le réalisateur Arnold Laven avait réalisé auparavant Les compagnons de la gloire sur un scénario de Sam Peckinpah, un western bien moins violent que celui-ci cependant, et dans lequel on retrouve l’acteur Slim Pickens