JOHN IRELAND (1914-1992)
Né au Canada, John Ireland débute dans des ballets nautiques avant de se lancer à Broadway puis de percer au cinéma.
Avec son visage dur, il est vite cantonné aux rôles de bandits et bad-boys, dans des films noirs et westerns, souvent dans des seconds rôles

dans SPARTACUS
Il démarre dans un film de Lewis Milestone, LE COMMANDO DE LA MORT. Puis, il est Billy Clanton dans La poursuite infernale et Bob Ford, assassin de Jesse James, dans J’ai tué Jesse James en 1949. Encore une histoire de Jesse James en 50 : The return of Jesse James… En 53, Ireland produit, avec sa femme l’actrice Joanne Dru et leur fils Peter, Hannah Le, An american primitive (53). Et apparait dans des péplums américains (SPARTACUS) et italiens, des séries western comme Zane Grey Theater. Il aura une seconde vie dans le western-spaghetti, joue avec Robert Mitchum dans le polar ADIEU MA JOLIE (1975) , puis incarne John Huston dans MARILYN, UNE VIE INACHEVEE en 1980… et une dernière vie dans les thrillers et films d’horreur des années 80-90
John Ireland a ouvert un restaurant à Santa Barbara, Californie.
C’était un ami de Robert Mitchum (ils étaient voisins à Santa Barbara) et a eu des liaisons avec Natalie Wood et Sue Lyon. On ne sait pas s’il était d’origine irelandaise
Ses rôles dans les westerns :
Cherry Valance dans La rivière rouge (1948)
Bob Ford, le tueur de Jesse James dans J’ai tué Jesse James (1949)
Bitter Lee dans Face au châtiment (49)
Frazee dans Les aventuriers du désert (1949)
Johnny Callum dans The return of Jesse James (1950)
Hub Fasken dans La vallée de la vengeance (1951)
Lieutenant Haywood dans Little Big Horn (1951)
Jefferson Waring dans The bushwackers (1951)
Général Quantrill dans Montagne rouge (1951)
Marshal Rochelle dans Hannah Lee : An American Primitive (1953)

Cane Miro dans La loi des armes (56)
Johnny Ringo dans Règlements de comptes à OK Corral (57)
James Cooper dans Haine pour haine (1967)
Tom Horn dans Fort Utah (1967)
Dan Shelby dans Les rebelles de l’Arizona (67)
Owl dans Gringo joue et gagne (1968)-Client du barbier dans Pancho Villa (68)-Le colonel dans Pour un dollar je tire (68)
Douglas dans La malle de San Antonio (1968)-Santillana dans Saludos, hombre (68)-Dan El dans Les colts brillent au soleil (68)
Major Bowers dans Vendetta per vendetta (1968)
Tarpas dans Avec Django, ça va saigner (68)-Jones dans Le défi des McKenna (1970)-Webster dans Dieci bianchi Uccisi Da Un Piccolo Indiano (74)-Mr Shark dans Noi non Siamo angeli (75)
Mission to glory : A True Story (77)
Le juge dans Le jardin de Vénus (81)
Aaron Cartwright dans Bonanza : the next generation (1988)
Et des séries comme Rawhide, Le Virginien... Gunsmoke… Bonanza… Le cheval de fer
Giallo : PERVERSION STORY
Hannah Lee : an American primitive (Outlaw territory) de Lee Garmes, John Ireland (53)
Le tueur professionnel Bus Crow (Macdonald Carey) est engagé par un éleveur pour éliminer des personnes qui sont sur ses terres. Le marshal Rochelle (John Ireland) enquête, notamment auprès de la propriétaire du saloon (Joanne Dru)
Et avec :
Tom Powers, Stuart Randall, Don Haggerty, Peter Ireland, Chuck Roberson…
A l’époque épouse de John Ireland, Joanne Dru est la vedette de ce western de série B. C’est donc un western en famille… où joue aussi Peter Ireland, fils de John et d’Elaine Sheldon
La vallée de la vengeance (Vengeance valley)
de Richard Thorpe (51)
Et avec John Ireland, Carleton Carpenter, Ray Collins, Ted de Corsia, Hugh O’Brian, Will Wright, Dan White, Robert J. Wilke, Et Richard Farnsworth
Tout premier western de Burt Lancaster, resté méconnu mais à l’époque un succès qui rapporta 1,8 millions de dollars. Bingo ! Spécialiste de films d’action, Richard Thorpe signe un film qui brasse harmonieusement de l’action, de l’émotion et une romance entre Joanne Dru et Burt Lancaster. Cette dernière avait déjà tourné dans un western sur un ‘cattle baron’ montrant de nombreuses scènes de convoi de bétail, La rivière rouge, en 1948, qui a certainement influencé les scénaristes de La vallée de la vengeance, outre Joanne Dru, on retrouve dans les deux films John Ireland.
C’est un des premiers westerns qui montre avec un souci de réalité rarement vu auparavant des combats à poings nus.
L’avant-première eut lieu là où il fut tourné, à Canon City dans le Colorado.
Les colts brillent au soleil (Quanto costa morire)
Italo-français de Sergio Merolle (1968)
Le shérif Ransom lutte contre le pillard Scaife, qui terrorise avec sa bande les habitants d’une cité montagneuse du Colorado.
Avec Andrea Giordana, John Ireland, Raymond Pellegrin, Betsy Bell, Bruno Crazzari, Giovanni Petrucci.
Western européen du meilleur cru, tourné dans la montagne italienne, et dans lequel on retrouve l’acteur français Raymond Pellegrin dans le rôle du shérif justicier. Né à Nice, il joua souvent les commissaires de police dans de nombreux polars et incarna Napoléon Bonaparte dans trois fictions : NAPOLEON en 1955, VENUS IMPERIALE (1962) et dans deux versions télévisées de MADAME SANS GENE (1963 et 1981).

Betsy Bell