Impitoyable (Unforgiven)
de Clint Eastwood (1992)
25 ans après sa sortie, ce film revient en salle (le 21 juin) et en DVD Blu-ray dans une version restaurée.
Un ancien bandit devenu fermier accepte un dernier « job » pour toucher une récompense de 1000 dollars : abattre un homme qui a mutilé une prostituée. Il va faire équipe avec son vieil ami et un jeune homme.
Avec Clint Eastwood, Gene Hackman, Morgan Freeman, Richard Harris, Jaimz Woolvett, Frances Fisher
Le retour de Clint Eastwood au western sept ans après Pale rider fut un énorme succès (plus de 100 millions de dollars de recettes aux USA pour un budget de 14,4 millions !). Gene Hackman est extraordinaire dans le rôle du shérif brutal, l’excellent Richard Harris joue un chasseur de primes.
La chanson du film, Claudia’s song, est écrite par Eastwood et Lennie Niehaus.
Western crépusculaire et psychologique, c’est une oeuvre percutante et singulière, nourrie d’une réflexion sur le meurtre et la violence.
GENE HACKMAN
(30 janvier 1930)
Un Oscar et un Golden Globe pour Impitoyable
Même s’il a reçu une nomination aux Oscars pour son interprétation dans BONNIE AND CLYDE en 1967, Gene Hackman est devenu un acteur vraiment populaire grâce au personnage du détective Popeye Doyle de la brigade des stups de New-York qu’il incarna dans FRENCH CONNECTION en 1971, succès qui aura une suite : FRENCH CONNECTION II, en 1975.
Son rôle dans le western Impitoyable, de Clint Eastwood, en 1992, qui lui rapporta un Oscar et un Golden Globe, marque un second tournant dans sa carrière, on ne s’étonnera guère qu’il ait facilement accepté après ça d’apparaître dans des westerns qui furent ensuite produits à Hollywood… mais il en avait déjà tourné quelques uns dans les années 60 et 70…
Gene Hackman met le pied à l’étrier du western avec Le cheval de fer, une série avec Dale Robertson en 1967, son premier long-métrage dans le genre est Les charognards (1971) : il campe un puissant propriétaire terrien qui organise une battue pour traquer le bandit (Oliver Reed) qui a kidnappé sa femme (Candice Bergen).
Puis, c’est Zandy’s Bride (74), western intimiste avec Liv Ullmann et La chevauchée sauvage (1975) de Richard Brooks, il y retrouve Candice Bergen : un western original basé sur des faits réels (au début du 20es., un journal organise une compétition : 700 miles à effectuer en quelques jours.
Enfin, c’est la consécration à nouveau pour Hackman, avec Impitoyable en 1992 de Clint Eastwood, qui nous plonge en 1868, au Wyoming. Il est resplendissant dans le rôle du shérif brutal, et il en sort auréolé d’un Oscar et d’un Golden Globe, une belle paire d’as !
Gene va tourner dans plusieurs westerns dans les années 90 : il incarne un officier dans Geronimo, An American Legend (1993) de Walter Hill… Ensuite, c’est le rôle de Nicholas Earp dans Wyatt Earp (1994).
On le verra encore dans le rôle d’un impitoyable shérif dans Mort ou vif (1995) avec Sharon Stone et Leonardo Di Caprio… c’est le dernier, il s’est apparemment arrêté de tourner en 2004.
Casting. Charles Bronson avait refusé le rôle tenu par Gene Hackman dans La chevauchée sauvage en 1975…
Polars/espionnage : FRENCH CONNECTION (1971) de W. Friedkin
CONVERSATION SECRETE (1974) de F.F. Coppola
FRENCH CONNECTION II (1971) de J. Frankenheimer

by vanKristen
Zandy’s bride (For better, for worse)
de Jan Troell (1974)
Avec Gene Hackman, Liv Ullmann, Eileen Heckart, Susan Tyrrell, Harry Dean Stanton, Joe Santos, Frank Cady, Sam Bottoms
Le rancher Zandy Allan achète une épouse suédoise vivant à Minneapolis par correspondance, pour qu’elle lui prépare ses repas et lui donne des enfants. Hannah Lund est traitée durement par Zandy, mais une épreuve va les rapprocher… Zandy va commencer à la traiter avec respect
Un western intimiste sans bagarres ni bandits, dans lequel Hackman campe avec justesse un être qui aune carapace rude et cruelle, mais au fond très humain, comme la femme qu’il a « achetée », c’est une études de caractères très fine montrant la difficile condition des femmes en milieu rural à cette époque. Et une description authentique de la « frontier life« , la vie des pionniers américains.
C’est le 3e de la saga scandinave de Troell, qui suit THE EMIGRANTS et THE NEW LAND. Il est adapté de l’histoire The stranger de Lillian Bos Ross.
Troell, qui travaillait de façon minimaliste en Suède avec une équipe de 15 personnes, eut du mal à filmer avec le personnel qui lui imposait Warner Bros, une équipe de 100 personnes.
♦ Rachel and the stranger (1948) avec Robert Mitchum racontait le même type d’histoire : après le décès de son épouse, un fermier achetait une femme… en plus romantique !
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