Harrison Ford (13 juillet 1942-Chicago)
Harrison Ford a commencé sa carrière dans le western : La poursuite des tuniques bleues (1967), La brigade des cowboys (68) et les séries Le Virginien (67) et Gunsmoke (72) avant de devenir une star planétaire en campant les héros des sagas LA GUERRE DES ETOILES (science-fiction) et INDIANA JONES (qui est une sorte de western moderne), on l’a aussi vu dans The Intruders (1970), la comédie de Robert Aldrich Un rabbin au Far West (1979) avec Gene Wilder et le western–SF Cowboys et envahisseurs en 2011.
Science-fiction, humour… on peut dire qu’il a goûté au western à toutes les sauces (sauf spaghetti !).
Il vient de jouer dans THE EXPENDABLES 3 et STAR WARS (épisode 7)…
♦ Autres films :
CONVERSATION SECRETE (1974)
LA GUERRE DES ETOILES (1977)
Fiche du RETOUR DU JEDI (1983), 4e épisode de la saga STAR WARS.
1982 : BLADE RUNNER
BLADE RUNNER
USA-Hong Kong-Angleterre de Ridley Scott (1982)
Un ‘Blade runner’ traque quatre réplicants -des humanoïdes- qui ont volé un vaisseau spatial et sont revenus sur Terre pour trouver leur créateur.
Avec Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, Edward James Olmos, M. Emmet Walsh, Daryl Hanna, Joanna Cassidy
On doit à Ridley Scott deux des plus grands chef d’œuvre de SF : ALIEN et BLADE RUNNER. Côté décors, BLADE RUNNER est aussi au sommet : il fait partie, avec LE CINQUIEME ELEMENT et son New-York futuriste, des films de SF qui ont recréé à la perfection de fabuleuses mégapoles du futur, avec leurs populations hétéroclites, dans BLADE RUNNER, c’est le Los Angeles de 2019 qui est brillamment imaginé, avec ses néons glauques et son atmosphère sombre et pluvieuse, qui lui donne un aspect de polar intemporel. Le chef décorateur Lawrence G. Paull est décédé en novembre 2019.
Côté scénario, BLADE RUNNER narre une poursuite entre robots/humanoïdes et humains, dans le même créneau que TERMINATOR.
Philip K. Dick voyait idéalement Victoria Principal dans le rôle de Rachel. Une centaine d’actrices auditionnèrent pour le rôle, trois furent retenues : Sean Young, Nina Axelrod et Barbara Hershey. L’univers urbain oppressant et démesuré est magnifié par la musique de Vangelis, les chansons Tales of the future par Demis Roussos et If I didn’t care par The Ink Spots.