Brainstorm – de Douglas Trumbull (1983)
Deux scientifiques, Lillian et Mike, réussissent, ont élaboré un magnétoscope qui enregistre les émotions et les sensations chez l’être humain. La bande enregistrée permet à une autre personne de ressentir ces sensations et aussi les souvenirs stockés dans le cerveau. L’armée s’intéresse beaucoup à cette invention…
Avec Natalie Wood, Christopher Walken, Louise Fletcher, Cliff Robertson
Pionnier spécialiste des effets visuels, Douglas Trumbull avait supervisé ceux de 2001, L’ODYSSEE DE l’ESPACE, et aussi BLADE RUNNER et RENCONTRES DU TROISIEME TYPE. Son premier film comme réalisateur était SILENT RUNNING (1972) avec Bruce Dern. Dernier film de Natalie Wood, après METEOR (1979), autre film d’anticipation.
D’après l’histoire de Bruce Joel Rubin.
Silent running (Et la Terre survivra) (1972) de Douglas Trumbull
Scénario de Deric Washburn, Steven Bochco, Michael Cimino
Dans un futur où toute flore est éteinte sur Terre, un astronaute reçoit l’ordre de détruire la dernière plante, gardée dans un jardin artificiel sur un vaisseau
Avec Bruce Dern, Cliff Potts, Ron Rifkin
Premier scénario de Michael Cimino, décédé en juillet 2016. C’est le seul film de SF auquel il ait participé. Aussi inventif que BRAINSTORM, autre film de SF de Douglas Trumbull
Fahrenheit 451
Anglais de François Truffaut (1966)
Dans un futur oppressant, un pompier dont la mission est de détruire tous les livres se remet en question
Avec Oskar Werner, Julie Christie, Cyril Cusak, Anton Diffring, Caroline Hunt…
D’après le roman de Ray Bradbury, un film au rythme lent décrivant une société aliénée et totalitaire où lire un livre est devenu hors-la-loi Un thème orwellien, qui renvoie à certaines périodes sombres de l’histoire ! L’interdiction de certains livres dans des régimes dictatoriaux, comme celui des Nazis, qui brûlaient les ouvrages de Karl Marx, Sigmund Freud et autres figures déclarées subversives par le régime. « Là où l’on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes » (Heinrich Heine)
Les étudiants nazis entendaient ainsi détruire le cœur des penseurs et décapiter une certaine Allemagne qui pour eux ne représentait pas l’idéal germanique. En 1933, Goebbels, maître d’œuvre de la propagande du régime, déclarait : « Le siècle de l’intellectualisme juif est révolu et la révolution allemande a rouvert la voie à l’être allemand »… et aux sinistres camps de concentration