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1984=Nineteen eighty-four

Posted by on 18 janvier 2014

Anglais de Michael Radford (1984) 

Avec John Hurt, Richard Burton, Suzanna Hamilton, Cyril Cusak.

1984,  monde est divisé en trois entre l’Oceania, l’Estasia et l’Eurasia, trois nations en guerre. La société est divisée en trois parties : le Parti intérieur, le Parti extérieur et les Prolétaires, qui vivent dans des zones spéciales. Winston, employé de Big Brother, le maître de l’Océania, dont le visage est affiché sur tous les murs et télécrans,  des télévision qui peuvent surveiller les gens. L’opposant de Big Brother, Goldstein, affirme que la guerre n’existe pas et qu’elle ne sert qu’à maintenir l’intégrité du régime qui réprime les libertés

Le mot ‘Orwellien’ –mais aussi ‘kafkaïen’- prend ici tout son sens : le fameux roman de l’écrivain, dessinant un monde totalitaire manipulant les consciences, avec l’omniprésent Big Brother, narre l’histoire d’un homme qui réécrit l’histoire, il tombe amoureux d’une femme et tente de se rebeller… Le film n’est pas aussi percutant que le roman, à cause d’une réalisation terne, de longueurs, et même si John Hurt incarne parfaitement le personnage central. Le roman est une allégorie d’un univers totalitaire où résonnent les slogans et où tout le monde est surveillé, on pense au nazisme et aussi aux dictatures de l’Est à cette époque, deux fascismes qui ont influencé l’écrivain dans sa description du monde totalitaire, mais on ne peut s’empêcher de penser à ce que vivent aujourd’hui les êtres humains dans certaines dictatures du Proche et Moyen Orient où les religieux imposent ou tentent d’imposer la Charia et où les individus sont étroitement surveillés, dans tous les maillons de la société : Iran, Arabie Saoudite… Les guerres ne sont-elles pas volontairement créées… pour contrôler toujours plus l’individu ? On pense aussi bien sûr au monde de surveillance créé par la gestion politique de la crise sanitaire du coronavirus : aucune autre épidémie par le passé n’a engendré autant de méfiance et de surveillance des individus, de propagande médiatique (surtout ne sortez pas ! très orwellien !)… en France particulièrement.
Belle réflexions aussi sur les médias, les écrans étant les médiums relayant la propagande d’état : aujourd’hui, la télévision est un outil de divertissement relayant aussi une vérité gouvernementale officielle : de nombreuses informations sont minimisées ou étouffées pour endormir et asservir le peuple, il y a bien une « novlangue » (ce que l’ont doit et peut dire, et ce qui est interdit d’énoncer). Par exemple, dans la France socialiste des années 2010, lors des premiers grands attentats islamiques, des gouvernants répétaient inlassablement que « l’Islam est compatible avec la démocratie », grotesque mensonge relayé par les médias officiels, grands titres de presse écrite et chaînes de télévision publiques et privées. On appelle cela l’endoctrinement, que les écrits d’Orwell décrivent admirablement.

John Hurt, Suzanna Hamilton - Nineteen Eighty-Four

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