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Will Sampson/Le bison blanc=The white Buffalo

Posted by on 6 novembre 2020
Will Sampson (1933-1987)

Muscogee Creek célèbre pour son rôle du chef Bromden, le sage Indien interné en psychiatrie de VOL AU DESSUS d’UN NID DE COUCOUS en 1975, et de celui de Josey Wales, hors-la-loi (1976).
Dans Buffalo Bill et les Indiens (1976), toujours pleine de sagesse et de spiritualité dans le fascinant western Le bison blanc (1977) où il jouait Crazy Horse, Le temple d’or (1986) et The gunfighters (1987), son dernier film.

♥ « Painting is my life. I am first, last and always a painter » (Les peintures sont ma vie. Je suis d’abord, surtout et toujours un peintre ». Will Sampson  a réalisé des oeuvres magnifiques sur l’Ouest américain.

Les magnifiques tableaux de l’artiste :


Le bison blanc (The white Buffalo) (Hunt to kill)
de Jack L. Thompson (1977)

United Artists (Producteurs : Pancho Kohner et Dino de Laurentiis)

Scénario : Richard Sale d’après son roman

Avec :
Charles Bronson : Wild Bill Hickok ; Jack Warden : Charlie Zane ; Will Sampson : Crazy Horse ; Kim Novak : Poker Jenny Schermerhorn ; Clint Walker : Jack Kileen, dit le « siffleur » ; Stuart Whitman : Winifred Coxy ; Slim Pickens : Abel Pinkney ; John Carradine : Amos Briggs ; Cara Williams : Cassie Ollinger ; Ed Lauter : Tom Custer

1874. Wild Bill Hickok fait route vers les montagnes enneigées du Wyoming où de l’or vient d’être découvert dans les Montagnes noires, la nouvelle terre promise. Il retrouve dans une petite ville minière la jolie Poker Jenny, qui fut sa maîtresse.
Hickok fait un cauchemar récurrent dans lequel un énorme bison blanc lui fonce dessus. Même si le dernier bison blanc aurait été tué il y a un mois, pour son compagnon de route, le trappeur Zane alias « n’a qu’un œil », ce bison existe et a dévasté un village indien, causant la mort de « Petite Lune », la fillette du chef sioux oglala Crazy Horse..
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WHITE BUFFALO

Surfant sur les succès des films d’animaux monstrueux, LES DENTS DE LA MER et KING KONG, ou ORCA, également produits par De Laurentiis, et inspiré par Moby Dick, le scénariste introduit le concept d’animal fantastique et légendaire et des éléments de film fantastique, dans ce western, rappelant Track of the cat dans lequel Robert Mitchum traquait un étrange chat sauvage dans des montagnes enneigées.

Le bison n’est pas le sujet central du film, il apparait seulement -hormis dans les rêves de Hickok- à la 82e minute du récit. Le face à face final est celui de deux légendes : l’animal et Wild Bill Hickok, légende de l’Ouest.

 The White Buffalo

Kim Novak, Charles Bronson

Après l’échec de C’est arrivé entre midi et trois heures, nouvel échec pour Bronson, dont ce sera le dernier western. Un western « enneigé », comme un autre Bronson, Le solitaire de fort Humboldt et Chasse à mort avec beaucoup de scènes tournées en extérieurs, et de bons dialogues.

Le film fait référence à l’extermination des bisons, notamment dans la scène où Bronson arrive en train dans la ville, un énorme tas d’os de bisons est entreposé à côté de la gare. « C’est ce qu’il reste, dit un homme, des 60 millions de bêtes qui vivaient à la frontière du Kansas« 

C’est aussi un hommage aux Indiens : leur motivations sont avant tout spirituelles. Le bison ancestral peut être vu comme une métaphore de la brutalité dont ont été victimes les Indiens.

Point faible du film, les effets spéciaux peuvent prêter aujourd’hui à sourire, on est loin de la perfection du KING KONG avec Jessica Lange, c’est le même opérateur (Carlo Rambaldi) qui a fait les effets spéciaux. Quand le monstre court sur la neige, il y a attachée à la bosse de son dos, une grue manoeuvrée par deux hommes. La bête pèse près de 2 tonnes et possède 64 muscles séparés. 5m de longueur et 3 de hauteur !
En revanche, la musique angoissante de John Barry accentue bien le suspense.

Une autre des points originaux de cette histoire est de réunir Bronson et Will Sampson, qui venait d’être révélé par VOL AU DESSUS D’UN NID DE COUCOUS ; d’autres Indiens jouent dans le film. Jack Warden est un bon sidekick de Charles Bronson. C’est un des deux westerns de Kim Novak, et on retrouve dans des seconds rôles Ed Lauter et Slim Pickens. A voir !

Jack Warden, le cheval, la neige et Charles Bronson :

Les Indiens Lakota disent que le bison blanc est « a blessing to our mother heart » : un don de notre terre Mère


Linda Redfearn (Linda Moon Redfearn) (1939)

Née au Texas, de descendance anglaise-cherokee, Linda débute dans LE SURVIVANT (71) avec Charlton Heston, puis une poignée de westerns : L’ultime combat (75), histoire du chef Nez Percés, les séries Sur la piste des Cheyennes et La conquête de l’Ouest, Le bison blanc (77)

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4 Responses to Will Sampson/Le bison blanc=The white Buffalo

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