Les sept colts du tonnerre (Sette magnifiche pistole) (7 magnifiche pistole) (Siete pistolas para Timothy) (Sancho – Dich küsst der Tod ) (Seven Guns for Timothy)
Hispano-italo-allemand de Romolo Guerrieri (alias Rod Gilbert) (1965) *
D’après une histoire de Alfonso Balcazar.
L’apprentissage de la vie de propriétaire au Mexique par un jeune prospecteur (Sean Flynn)
Et avec Fernando Sancho, Ida Galli, Daniel Martin, Frank Oliveras, Tito Garcia, Spartaco Conversi, Silvana Bacci.
Ce western spaghetti-chorizo (ou paella au choix) est une production Balcazar, qui avait édifié une ville western, comme Almeria, Spuglas de Llobregat (Barcelone).
Le premier rôle est tenu par Sean, le fils d’Errol Flynn et de la Française Lili Damita, il devint journaliste et disparut lors de la guerre du Vietnam ; l’éternel méchant mexicain du cinéma italo-espagnol, le pittoresque Fernando Sancho, joue un chef de bande attaquant une mine d’or dont a hérité le jeune héros. Et la ravissante Ida Galli, qui a joué dans 13 westerns européens, Daniel Martin, acteur espagnol qui incarnait l’ami indien de Karin Dor dans Le dernier des Mohicans (65).
Il y a un peu des Sept mercenaires dans l’histoire, beaucoup d’humour, comme dans les Trinita… et de la violence aussi, présente dans la plupart des westerns européens de l’époque.

Dans les mains du pistolero (Ocaso de un pistolero) (Hands of a gunman)
Italo-espagnol de Rafael Romero Marchent (1965) ***

Bien qu’il soit rangé, Dan Murphy (Craig Hill) le pistolero a toujours sa tête mise à prix, sa tranquillité est menacée le jour où des bandits tuent son ami.
Et avec Gloria Milland, Piero Lulli, John Bartha, Carlos Romero Marchent, Luis Induni, Conchita Nunez, Jesus Puente, Raf Baldassare, Hugo Blanco…
Rafael Romero Marchent est un spécialiste du western espagnol, le scénario est ici de son frère Joaquin, tournage en Italie et en Espagne, et distribution italo-espagnole, tous les acteurs sont à leur place, comme l’incontournable Raf Baldassare ou John Bartha. Fusillades, histoire de vengeance influencée par Sergio Leone, ce n’est pas révolutionnaire mais réalisé avec un certain savoir-faire, avec des cadrages et une image corrects (ce qui n’est pas toujours le cas dans les westerns européens), dans la forme clairement inspirés des classiques américains.
Un must dans le genre.