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Gregory Peck/La ville abandonnée=Yellow sky/Quand siffle la dernière balle=Shoot out/Un colt pour une corde (Billy Two hats)

Posted by on 19 août 2022

Gregory Peck  (1916/2003)

Gregory Peck (La cible humaine)Dès ses débuts, en 1944, Gregory Peck a toujours été le personnage principal de ses films. Son talent l’a propulsé très vite au rang de vedette internationale, le métier lui exprime sa reconnaissance en 1962, lui attribuant l’Oscar pour DU SILENCE ET DES OMBRES. Dans les plaines du western, cet acteur aux origines irlandaises figure parmi les meilleurs représentants du genre, même si certains estiment qu’il n’a pas été convaincant dans ce type d’histoires

Mac Arthur

 (cine revue 1973)_NEW

Ann Blyth

Il commence avec la belle histoire d’une amitié entre un faon et un enfant dans la Floride des pionniers dans Jody et le faon en 1946, western familial… Puis, un rôle très fort, celui de Lou, le voyou qui séduit la métisse Jennifer Jones dans  Duel au soleil en 1946, de King Vidor

Il partage l’affiche avec Richard Widmark de La ville abandonnée en 48, tous deux campent des hors-la-loi qui atterrissent dans une ville abandonnée où se trouve une mine d’or… Puis, Peck joue un officier dans Fort Invincible (51).

(18-8-66 Cinérevue)

Arabesque avec Sophia Loren. Une comédie policière, Peck aussi bon dans ce registre qu’un Cary Grant…

Henry King va sans doute le mieux exploiter les ressources de cet acteur, dans La cible humaine, (1950) ; il incarne un gunfighter fatigué qui veut changer de vie, mais est incapable d’échapper à son passé… et Les Bravados, en 58, qui histoire de vengeance et de rédemption

Gregory Peck

cinerevue 1976. Sa haute taille (1’91 m) l’a aidé comme Gary Cooper ou James Stewart à se faire une place sous le soleil de Hollywood

William Wyler sait aussi tirer parti de son talent dans Les grands espaces (1958)

(Gregory Peck)

Les grands espaces. Mêlé à un conflit entre deux éleveurs qui se disputent un point d’eau

Son aisance à tourner dans les westerns lui ouvre les portes de La conquête de l’Ouest en 62 et plusieurs autres westerns de qualité inégale : L’Homme sauvage (68).
Dans L’Or de MacKenna (69), il est un des nombreux protagonistes avec Omar Sharif, qui vont s’affronter dans leur recherche d’une légendaire mine d’or.

Gregory Peck livre une performance saisissante dans Le pays de la violence (70), sorte de western moderne rythmé par la musique de Johnny Cash, il a aussi interprété Lincoln, dans le feuilleton Les Bleus et les Gris.
Puis Quand siffle la dernière balle (71), histoire de vengeance, dernier western d’Henry Hathaway, Un colt pour une corde (74) qui fut tourné en Israël, dont les paysages ressemblent à ceux du Nouveau-Mexique.

Gregory Peck- La conquête de l'Ouest

Une des nombreuses stars de ce western où l’on retrouve John Wayne, Richard Widmark, James Stewart, Karl Malden…

 L’homme sauvage :

dessin de Didgiv

dessin de Didgiv

Gregory Peck

Duel au soleil. Un de ses rares westerns où il joue les méchants (dessin de didgiv)


La ville abandonnée-De William A. Wellman (1948)

Nevada. Six hommes dont le chef James Stretch (Gregory Peck) et Dude (Richard Widmark) qui ont pillé une banque se réfugient dans une ville abandonnée où un vieil homme et une femme (Anne Baxter) veillent sur une mine d’or. Le chef et son second s’opposent, ce dernier accuse le chef de jouer double jeu…

Et avec Robert Arthur, John Russell, Henry Morgan

Excellent scénario de Lamar Trotti qui narre la soif de l’or et l’avidité d’une bande de hors-la-loi dirigée par Peck (barbu au début du film) et Richard Widmark (son premier western).
Un western tendu qu’accentuent le noir et Blanc et aussi les décors (filmés en partie dans la Vallée de la mort).
Comme Raoul Walsh à cette époque, Wellman fait preuve d’une étonnante modernité dans sa réalisation, une séquence montre une vision vue à travers le canon d’un fusil.

Belle musique d’Alfred Newman, qui démarre avec l’air de Oh Susannah
A noter dans un second rôle la présence de l’acteur indien Chief Yolawchie, vu aussi dans La rivière rouge et Nevada Smith.



Quand siffle la dernière balle (Shoot out) (1971)

De Henry Hathaway
Avec : Gregory Peck (Clay Lomax), Pat Quinn (Juliana), Robert F. Lyons (Bobby Jay), Susan Tyrrell (Alma), Jeff Corey (Trooper).
Et James Gregory, Rita Gam, Dawn Lyn, John Chandler

La vengeance d’un bandit ayant passé sept ans en prison, pour avoir pillé une banque, son complice lui avait tiré une balle dans le dos pour garder le butin… Il fait la route avec une fillette dont la mère, une ancienne de ses maîtresses, est morte

Western produit par Hal Wallis, à qui l’on doit CASABLANCA et des westerns : OK Corral, Les 4 fils de Katie Elder, 5 cartes à abattre.
L’intrigue rappelle vaguement La vengeance aux deux visages de Brando (la fillette en moins) mais la comparaison s’arrête là : c’est un western tout ce qu’il y a de plus classique avec de bons vieux seconds couteaux Paul Fix, Arthur Hunnicutt, c’est le dernier western de Willis Bouchey.
Rondement mené par Henry Hathaway qui a un talent extraordinaire à filmer et cadrer les grands espaces. C’est son dernier western et avant-dernier film avant HANG UP (74)


Un colt pour une corde (Billy Two hats)

de Ted Kotcheff (1974)

cinérevue 1973. Les paysages désertiques ressemblent au nouveau Mexique mais le film a été tourné en Israël

Lors du vol d’une banque, un homme est tué par Deans (Gregory Peck), le métis Billy Two hats (Desi Arnaz Jr.) et leur partenaire, ils s’enfuient, le shérif Gilford (Jack Warden) à leurs trousses. Il tue l’un d’eux et capture Billy. Deans s’échappe…

Et avec David Huddleston

Un western américain original, mais resté méconnu, produit par Norman Jewison, entièrement tourné en Israël (Eilat, Tel Aviv…) par Ted Kotcheff (RAMBO) dans lequel Peck avec sa barbe grisonnante est méconnaissable.
« J’ai un jour tourné un western pas loin de Las Vegas et je vous jure que c’est vrai, j’ai été plus dépaysé qu’ici » (G. Peck)…

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