JACK PALANCE (1919/2006)

Jack Palance dans OKINAWA
Dessin de Didgiv
Au cinéma, il a interprété toute une galerie de bandits et de tueurs impitoyables dans nombre de films de guerre, thrillers et westerns, parfois des personnages plus nuancés, comme le chef de bande mexicain exigeant une rançon à un milliardaire contre la libération de son épouse dans Les professionnels (1966).
Un de ses rôles les plus mémorables demeure celui du bandit sadique de L’homme des vallées perdues (1953), qui était son premier western.
Comédien éclectique, il a commencé à tourner en Europe à la fin des années 50, donnant la réplique à Brigitte Bardot dans LE MEPRIS en 1963, il a aussi eu une carrière dans le western spaghetti et les films horrifiques transalpins des années 70, et incarna Fidel Castro dans CHE ! en 1969. Un polar avec Tomas Milian aussi en 1976 : FLICS EN JEANS.
Il a été dirigé par des metteurs en scène aussi différents qu’Abel Gance, Jess Franco (MARQUIS DE SADE : JUSTINE), Michael Winner ou Tim Burton, son apparition dans BAGDAD CAFE en 1987 est remarquée, tout comme dans BATMAN en 1989.
Sans oublier de nombreux téléfilms et séries pour le petit écran, comme le téléfilm DRACULA ET SES FEMMES VAMPIRES en 1974, il campait le célèbre comte-vampire aux crocs acérés.
Ses autres westerns et films sur le XVIIIe s. :
Le sorcier du Rio Grande (1953)
El Tigre (1955)
Jicop le proscrit (1957)
El mercenario (1968)
La haine des desperados (The desperados) (1969)
Le clan des MacMasters (1970)
Monte Walsh (1970)
Companeros (1970)
Les collines de la terreur (1972)
Tedeum (1972)
Amigo !… Mon Colt a deux mots à te dire (1972)
L’or noir de l’Oklahoma (1973)
Brothers Blue (1973)
L’enfant du désert (1974)
The Hatfields and the McCoys (1975)
L’appel de la forêt (1975)
Les impitoyables (God’s gun) (1976)
The last ride of the Dalton Gang (1979)
Young guns (1988)
Le mystère du ranch (1992)
La vie, l’amour… les vaches (1991)
L’or de Curly (1994
Buffalo Girls (1995)
Zane Grey Theater
♥ En 1956, il prête ses traits au personnage du bandit Phil de Fer, dans une bande dessinée de Lucky Luke.
L’homme des vallées perdues (Shane) (1953)
De George Stevens
Avec Alan Ladd, Van Heflin, Jean Arthur, Brandon de Wilde, Jack Palance, Ben Johnson, Edgar Buchanan, Elisha Cook Jr.
Un solitaire devient l’idole d’un enfant qui admire son courage et son adresse à manier le pistolet. Il va devoir affronter un cruel bandit qui menace la famille du gamin…
Ce western considéré comme un chef d’oeuvre -il a beaucoup vielli-, réunit plusieurs grands thèmes du western dans un étincelant Technicolor : le cavalier solitaire au trouble passé qui vient perturber une communauté, la lutte entre fermiers et éleveurs (comme SHERIF JACKSON sorti récemment…)
C’est le plus gros succès commercial de l’époque, il engrange 8 millions de dollars de recettes ! Et un Oscar pour le directeur de la photo Loyal Griggs, c’est le premier western de Jack Palance.
Alan Ladd, qui souffrait de sa petite taille, au pays des géants du western (qui font en général plus d’1,80m), connu un sort tragique.
Certains disent que certains des rôles qui lui seraient revenus s’il avait survécu aux années 60 ont en fait été attribués à Steve McQueen, comme lui, incarnation des héros solitaires au passé mystérieux.
La vie, l’amour… les vaches (City Slickers)
de Ron Underwood (1991)
Un yuppie blasé de Manhattan est invité avec deux amis à conduire un troupeau de bétai dans le Sud-Ouest des USA.
Avec Billy Crystal, Jack Palance, Daniel Stern, Bruno Kirby, Patricia Wettig, Helen Slater, Noble Willingham
Carton au box-office américain : plus de 124 millions de dollars recettes (pour un budget de 27 millions). Une suite sera tournée en 1994.
L’enfant du désert (The godchild)
Téléfilm de John Badham (1974)
Trois unionistes fuyant dans le désert pour échapper à leurs poursuivants confédérés et aux Apaches croisent la route d’une femme agonisant et son enfant.
Avec Jack Palance, Jack Warden, Keith Carradine, Ed Lauter, José Pérez, Bill McKinney
Trois hommes en fuite dans le désert, une femme mourant et son nouveau né… Remake de Broncho Billy and the Baby (1915), l’histoire fait évidemment aussi penser à celle du Fils du désert (1948) chef d’oeuvre de John Ford, lui-même remake d’un de ses westerns de 1919.