WARREN OATES (5-7-1928/3-4-1982)
Oates rencontre Peckinpah sur le tournage de Gunsmoke, son premier western est signé Gordon Douglas : Le géant du grand Nord (1959). Peckinpah lui donne un second rôle dans Coups de feu dans la Sierra, chef d’œuvre du western (1961). Il jouait un des frères de Billy (James Drury), qui s’apprête à épouser Marriette Hartley, mais elle découvre le jour de la noce que lui et ses frères ne sont que de vulgaires pillards
On le retrouve dans A l’Ouest du Montana (61), Major Dundee, autre chef d’œuvre de Peckinpah (65), Le mors aux dents (1965), Le retour des sept (1966), La mort tragique de Leland drum (1967), Welcome to hard times et La horde sauvage (69), western ultra-violent qui révolutionna le genre, c’est son rôle le plus célèbre : il est, avec Ben Johnson, un des deux frères Gorch qui font partie de la bande de hors-la-loi dirigés par William Holden
Il a un petit rôle dans Maverick (1994), au côté de Mel Gibson, campe Rooster Cogburn dans Le shérif et l’orpheline en 78, remake télé du célèbre western avec John Wayne. Pour la télé, il était aussi le prêcheur Welles dans le feuilleton en huit épisodes Les bleus et les gris. Enfin, un téléfilm en 2000, adapté de la série, Le Virginien, de et avec Bill Pulman.
Polars :DANS LA CHALEUR DE LA NUIT (1967) de Norman Jewison
♥ Tribute
Le shérif et l’orpheline (True grit)-Téléfilm de Richard T. Heffron (1978)
Les aventures de Rooster Cogburn (Warren Oates) et de l’orpheline Mattie Ross (Lisa Pelikan).
Et Jeff Osterhage, Ramon Bieri, Lee de Broux, Gregg Palmer
La suite de Cent dollars pour un shérif, ce True Grit est moins connu que le précédent avec John Wayne et le suivant avec Jeff Bridges, car c’est un téléfilm, qui devait être le pilote d’une série qui n’a jamais vu le jour. Une distribution assez pauvre sans grande star, hormis Warren Oates, bien meilleur toutefois dans des seconds rôles qu’en vedette, il n’ a pas la carrure d’un Duke, c’est clair, ni celle d’un Jeff Bridges d’ailleurs.
Et on a connu le réalisateur Richard T. Heffron plus inspiré dans le western ou d’autres registres (L’ultime combat, Nord et sud, LES RESCAPES DU FUTUR…)
L’enfer des Mandigos (Drum)-De Steve Carver et Burt Kennedy (1976)
Scénario : Norman Wexler d’après le roman de Kyle Onstott-Musique : Charlie Smalls-Photo : Lucien Ballard
Avec Warren Oates : Hammond Maxwell-Isela Vega : Marianna-Ken Norton : Drum-Pam Grier : Regine
Yaphett Koto : Blaise-John Colicos : Bernard de Marigny
Et Fiona Lewis, Royal Dano, John Vernon, Roger E. Mosley, May Boss
1840 à la Nouvelle-Orléans. Des esclaves noirs, menés par un colosse, se révoltent contre un tyran esclavagiste
film d’exploitation sur l’esclavage, avec une dose de violence assez forte pour l’époque, et d’érotisme. Le film suscita une polémique et la Paramount céda ses droits, c’est United Artists qui le distribua en prenant soin d’effectuer quelques coupes au préalable. Le producteur Dino de Laurentiis demanda que son nom ne soit pas associé au générique.
Il avait déjà produit un film du même genre, Mandingo, en 1975
Warren Oates, qui avait joué dans le très violent La horde sauvage, récidive donc, il incarne un esclavagiste pris au piège de la révolte déclenchée par un esclave. Tarantino a sûrement été influencé par ce film pour le tournage de Django unchained (on y voit notamment un combat d’esclaves dans une plantation, entre Yaphett Koto et Ken Norton)-En 1977 sera réalisée la saga RACINES, qui dépeint le même univers et raconte le combat pour la liberté des esclaves noirs.
Burt Kennedy a été renvoyé en cours de tournage et remplacé par Steve Carver.