DOROTHY MALONE (1925/2018)
Née à Chicago mais ayant passé sa jeunesse au Texas, Dorothy Malone signe un contrat avec la RKO puis Warner Bros, elle a commencé à jouer dans des comédies et mélodrames
Elle est remarquable en nymphomane dans LE GRAND SOMMEIL (46) avec Humphrey Bogart et dans le mélo ECRIT SUR DU VENT en 56, pour lequel elle reçoit un Oscar, ou en alcoolique dans UNE FEMME MARQUEE (1958)
Dorothy Malone affiche aussi pas mal de westerns au compteur, beaucoup de séries B, mais quelques-uns plus ambitieux, comme L’Homme aux colts d’or
Ou encore dans la peau de Belle, l’adolescente dont tombe amoureux Kirk Douglas, dans El Perdido, il s’agit en réalité de sa fille, ce western abordait le thème de l’inceste ; Lauren Bacall, amie du producteur du film -Kirk Douglas- avait refusé de l’interpréter
Dorothy Malone a aussi joué dans Les chevaliers du Texas (49), La fille du désert (49), puis :
L’Homme du Nevada (1950)-Saddle legion (51)-Les série B Quand la poudre parle (53), Jack Slade le damné (53), Les brigands de l’Arizona (54), La furieuse chevauchée (55)
Le doigt sur la gâchette (1955), Cinq fusils à l’Ouest (55), Les piliers du ciel (56), Tension à Rock City (56), Quantez, Leur Dernier Repaire
Elle a terminé avec les série Cimarron city (58) et Les aventuriers du Far West (61), son dernier film, en 92, sera le thriller BASIC INSTINCT
La furieuse chevauchée (Tall man riding) (55)
De Lesley Selander
Scénario : Joseph Hoffman, Norman A. Fox (d’après son roman)
Avec Randolph Scott (Madden), Dorothy Malone (Corinna), Peggie Castle (Reva), William Ching (Rex), Robert Barrat (Tucker). Et John Dehner, Paul Richards, Lane Chandler, Buddy Roosevelt, Dub Taylor
1892 dans le Montana. Larry Madden revient à Little River pour se venger du riche éleveur Tucker Oway, qui l’humilia il y a des années en le fouettant en public, pour l’éloigner de sa fille Corinna. En arrivant vers la ville, il prend la défense d’un homme attaqué par des bandits, un des hors-la-loi est tué
Une histoire banale de vengeance sur fond de lutte entre colons et ranchers, une série B à petit budget donc de bonne facture, malgré un scénario complexe
Lesley Selander est un honnête artisan du genre mais il n’a pas toujours l’efficacité ou le génie d’un Budd Boetticher ou d’un Ray Enright
De bons seconds rôles malgré tout dont John Dehner qui joue l’avocat ripoux et deux stars féminines habituées du genre -Dorothy Malone et Peggie Castle- partagent l’affiche avec l’impeccable Randolph Scott, celui qu’on surnommait à Hollywood le «Gary Cooper du pauvre», pour le nombre de série B qu’il a tournées, celle-ci n’est pas du meilleur cru
