Décès de Ray Lovelock (1950-2017)
Beau gosse du cinéma italien, jeune, il joue dans un groupe de rock avec son copain Tomas Milian (qui deviendra une vedette de western-spaghetti), Loevelock débute d’ailleurs dans un western italien, Tire encore si tu peux en 1967. Il est révélé par BANDITS à MILAN l’année suivante, un gros succès commercial, dont Milian et Gian Maria Volonte se partagent l’affiche.
Puis, c’est un hippie qui tombe amoureux de trois sorcières sexy dans LES SORCIERES DU BORD DU LAC (1970), dont il chante le thème musical, il interprétera souvent des chansons dans ses films. Il est le héros d’un film de zombies culte, LE MASSACRE DES MORTS VIVANTS en 1974, campe l’amoureux de Mimsy Farmer dans le giallo FRISSONS d’HORREUR, est un des protagonistes du PONT DE CASSANDRA, puis le chef de gang brutal de LA SETTIMA DONNA (78), encore deux gialli PLAY MOTEL en 1979 et en 1984, MURDEROCK, avec Olga Karlatos.
Il avait poursuivi sa carrière pour le petit écran dès les années 1990, on l’avait encore vu dans un western espagnol, Le vuelva de El Coyote en 1998, et dans quelques films à suspense.
———————————————————-
Bandits à Milan (Banditi a Milano) (1967-68)
de Carlo Lizzani
Avec Gian Maria Volonte, Tomas Milian, Margaret Lee, Don Backy, Ezio Sancrotti, Ray Lovelock, Laura Solari, Pietro Mazzarella, Carla Gravina, Agostina Belli, Giovanni Ivan Scratuglia, Carla Mancini
Musique de Riz Ortolani
Quatre bandits préparant le hold-up de quatre banques sont démasqués par la police. Pourchasses, ils tirent sur les passants et en tuent plusieurs. Le commissaire chargé de l’enquête fait de leur capture une affaire personnelle.
Comme chez Melville (en voyant ce film on ne peut s’empêcher de penser au CERCLE ROUGE, notamment par la présence de Gian Maria Volonte), Lizzani donne un aspect quasi-documentaire voire journalistique à ses récits policiers, illustrant une réflexion sur la violence et la criminalité dans les grandes ville (un autre polar italien montrera la violence et la criminalité à Milan en 1972 :
MILAN CALIBRE 9). Une belle réussite du polar transalpin des années 1960 (ce fut un succès commercial), qui repose sur une brillante distribution, dans laquelle on retrouve dans des seconds rôles, Agostina Belli (qui joue une otage des bandits) ou Ray Lovelock, décédé récemment. Musique de Riz Ortolani.