The mask of Zorro (1998)
Germano-américain de Martin Campbell.
Musique de James Horner. Chanson I Want to spend my lifetime Lovin you de Tina Arena et Marc Anthony.
Avec Antonio Banderas (Alejandro Murietta/Zorro)
Anthony Hopkins (Don Diego de la Vega/Zorro)
Catherine Zeta-Jones (Elena Montero/de la Vega)
L.Q. Jones (Three fingered Jack),
Pedro Armedariz Jr. (Don Pedro)
1821. Le Mexique vit sous domination espagnole depuis trois siècle, est en train d’être libéré par le général Santa Anna qui est à quelques miles de Las Californias pour chasser les Espagnols. Zorro, qui a toujours combattu l’oppresseur espagnol, vient d’empêcher, avec l’aide de deux frères orphelins, Joaquin et Alejandro Murietta, l’exécution arbitraire de trois Mexicains, par les hommes de son ennemi juré le gouverneur espagnol Montero.
Mais Montero a réussi à démasquer Zorro, qui est en réalité Don Diego de la Vega, un noble espagnol vivant avec sa femme Esperanza, que convoite par ailleurs Montero. Zorro/De la Vega est arrêté par Montero, un de ses soldats tue Esperanza, au grand dam de Montero, qui tue le soldat maladroit et garde le bébé une petite fille Elena, Zorro est envoyé en prison….
20 ans après… En Californie. Le capitaine Love, de la Cavalerie, tue un des deux frères Murietta, qui sont devenus des bandits recherchés, Alejandro, prend la fuite. L’ex-gouverneur Montero arrive en Californie, dont il veut proclamer l’indépendance, pour la confisquer au Mexique. Dans la foule, Zorro, qui s’est échappé de sa prison, voit sa fille, Elena, aux bras de Montero, dont tout le monde, dont elle, croit qu’il est son père (il l’a élevée pendant toutes ces années lui faisant croire que sa mère est morte à sa naissance).
Puis, Zorro retrouve par hasard Alejandro, qui a juré de se venger de Love, le meurtrier de son frère. Zorro admire la fougue du jeune homme et lui propose de l’initier au combat et à l’escrime, afin d’en faire un nouveau Zorro.
Il le conduit dans sa « tanière » et lui propose une alliance. Alejandro, masqué, rencontre une première fois Elena et sort victorieux d’un premier combat contre les hommes de Montero. Ce dernier invite tous les Don de Californie à un grand banquet dans son hacienda, là, Alejandro se fait passer pour un gentleman et arrive à se faire inviter à la table de Montero, qui expose son projet de République indépendante de Californie. Sans combattre Santa Anna, mais en lui achetant la Californie avec des lingots d’or, issus d’une mine d’or ou de nombreux prisonniers et paysans mexicains sont contraints au travail forcé.
Entretemps, Elena apprend par la gouvernante qui l’avait élevée qu’elle est en réalité la fille de de la Vega, et rencontre enfin le beau justicier masqué dont elle est tombée amoureuse, et qui a volé la carte de la mine d’or… Zorro/de la Vega vient lui révéler qu’il est bien son père, devant le comploteur Montero, qui l’arrête et l’emprisonne, une nouvelle fois. Elena aide son père (le vieux Zorro donc) à s’échapper, un double duel -Zorro contre Montero, le tueur de sa femme et Alejando contre Love, le tueur de son frère- va avoir lieu à la mine d’or, que Montero et Love avaient l’intention de faire exploser, en tuant tous les esclaves de peur que Santa Anna apprenne l’existence de la mine.. Zorro tue Montero et Alejandro se charge de Love. Puis, les justiciers libèrent les esclaves qui étaient enfermés et voués à la mort. Zorro, le papa d’Elena, est mortellement blessé… Le père et sa fille n’auront guère eu le temps de se connaitre.
Quelques mois plus tard, Alejandro et Elena sont ensemble, un bébé est né, Joaquin… Scène qui laisse deviner une suite, elle aura lieu en 2005 (LA LEGENDE DE ZORRO)
Un Zorro magistral –peut-être le meilleur de tous ceux qui ont été tournés-, entièrement tourné à Mexico. Anthony Hopkins, impeccable dans la peau du vieux Zorro sur son beau cheval noir Tornado, initie le jeune -Antonio Banderas- à l’art de la lutte, et aussi celui des mondanités, pour assouvir leur vengeance.
La superbe musique de James Horner aux notes mexicaines sur les beaux couchers de soleil bleu-orangés, les scènes d’action et d’escrime parfaitement chorégraphiées, tout concourt à faire de ce film un divertissement haut de gamme, sans aucun temps mort : on a l’impression que vingt minutes seulement se sont écoulées en voyant le film…
Beaucoup d’humour aussi, qui fait virer parfois ce Zorro au pastiche : la scène du combat avec le géant ou celle de l’étalon qui n’obéit pas, sont des moments quasiment burlesques..
Les dialogues aussi sont subtils. Quand le capitaine Love à la recherche de Zorro fait irruption avec ses hommes dans l’église, le curé révolté lui dit – Vous êtes dans la maison de Dieu !, Love rétorque : . C’est pas grave, nous serons partis avant qu’il revienne…
Quelques belles trouvailles scénaristiques aussi, comme le double duel final dans la mine, ou Zorro en lettres de feu grandeur nature, comme une œuvre de Land Art ! Seul bémol : comment Elena n’a-t-elle pas pu apprendre pendant toutes ces années qu’elle n’était pas la fille de Montero ? Catherine Zeta-Jones est magnifique dans la peau d’Elena, son duel/numéro de séduction avec Banderas, qui effeuille la belle à chaque coup d’épée, est d’une sensualité explosive !
Et enfin, un film qui n’oublie pas les vétérans de westerns (ce n’est pas le cas de tous), on retrouve ici L.Q. Jones et Pedro Armendariz Jr
Casting. Shakira aurait été pressentie pour jouer le rôle de Elena mais aurait refusé
Murieta. Le personnage du capitaine Love était joué par Arthur Kennedy dans le western MURIETA en 1956, de George Sherman
La légende de Zorro de Martin Campbell (2005)
Avec Alberto Reyes, Julio Oscar Mechoso, Adrian Alonso, Antonio Banderas, Pedro Armendariz Jr., Catherine Zeta-Jones, Mary Crosby
Suite du Masque de Zorro (2005) du même réalisateur, avec la délicieuse musique de James Horner. Le succès du premier n’est hélas pas réédité. Mais la magie opère toujours, grâce au savoir-faire de Martin Campbell.