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L’appel de la forêt-Call of the wild/Jack London

Posted by on 6 août 2013

L’appel de la forêt – de William Wellman (1935)

Musique : Alfred Newman. D’après Jack London.
Scénario : Gene Fowler d’après Jack London.
Production : 20th Century Fox (distribution : United Artists)

Musique : Hugo Friedhofer et Alfred Newman.
Durée : 89 mn.

Avec Clark Gable (Jack Thornton)
Jack Oakie (Shorty Hoolihan)
Loretta Young (Claire Blake)

Katherine DeMille (Marie)

Alaska, en 1900… Jack Thornton perd tout ce qu’il avait au jeu. Il achète plusieurs chiens dont Buck, un St. Bernard ayant du sang de loup dans les veines, et que son propriétaire, un Anglais, allait tuer et entreprend de le dresser.
Avec son ami Shorty, Jack part à la recherché d’une mine d’or dans le Klondike, dont le prospecteur est mort avant de la déclarer aux autorités, mais Shorty a mémorisé la carte.


Sur la route, ils sauvent une femme, Claire, attaquée par des loups. Elle leur explique que son mari a disparu. Elle aussi cherchait avec ce dernier la mine (qui appartient en fait à son mari). Buck aide Jack à gagner un pari qui lui fait remporter 1000 dollars, lui permettant d’entreprendre l’expédition

William Wellman aime les animaux comme on l’avait vu dans ses autres films, GOOD BYE MY LADY ou THIS MAN’S NAVY. Les rapports entre le trappeur et son chien Buck sont aussi forts que pourraient l’être ceux entre deux amis, ou un père et son fils.
Une des scènes fortes du film : quand les bandits trouvent la mort, en coulant à pic avec leur canot plein d’or.
Le film a été tourné aux lacs Mammoth de Californie et dans l’Etat de Washington. Jack Oakie joue le compagnon de Gable, et Reginald Owen le méchant. Il y eut des problèmes entre Wellman et Gable pendant le tournage… D’autres adaptations du livre de London ont été tournées par David W. Griffith, Fred jackman et Ken Annakin notamment, celle de Wellman n’est pas la plus fidèle aux écrits du romancier.

A noter la présence au générique de Katherine DeMille, fille adoptive du réalisateur Cecil B. DeMille, et future épouse d’Anthony Quinn.

Idylle. Clark Gable (34 ans) et Loretta Young (22 ans) sont sortis ensemble pendant le tournage, un bébé est né de cette union, Judy Lewis, Loretta Young la laisse dans un orphelinat avant de la récupérer à 19 mois. Elle déclare avoir adopté un bébé abandonné car Gable est à l’époque marié et aussi pour respecter une clause de moralité de leurs contrats. Leur enfant, Judy Lewis (décédée en 2011) révélera ses vraies origines dans un livre dans les années 80…


Jack London (1876-22 novembre 1916)

Né en 1876 en Californie, Jack London travaille dans les usines autour de la baie de San Francisco, mais s’en échappe par le vagabondage, la délinquance et l’alcool, puis le métier de marin. Fervent militant socialiste, il se présentera aux élections de la mairie d’Oakland en 1906, année où il fit une tournée pour dénoncer le système industriel capitaliste. Il soutint ainsi les révolutionnaires russes, Lénine, Trotsky et Che Guevarra faisaient partie de ses lecteurs !


Il partage la vie des sans-abri londoniens en 1902. Mais avant, il connait la ruée vers l’or, rencontre des Indiens, prospecteurs et trappeurs, ses récits en font l’écrivain alors le mieux payé de son temps. Pour le milliardaire Hearst, il couvre des combats de boxe, et est correspondant de guerre en Corée et au Mexique, il raconte aussi le tremblement de terre de San Francisco en 1906. Il fait le tour du monde sur un bateau ultra-moderne baptisé Snark, et va jusqu’à l’Australie. De retour en Californie, il écrit dans son ‘Beauty ranch’ des romans comme La vallée de la lune. Atteint de calculs rénaux et d’urémie, alcoolique, il meurt en novembre 1916. Dans ses écrits, il aborde surtout les thèmes du Grand Nord, de la mer, la politique et le fantastique, L’appel de la forêt est un hymne à la nature et aux animaux. Dans Le talon de fer, il imagine une Terre livrée au fascisme, une soulèvement populaire et enfin la victoire des travailleurs. La route est un témoignage sur des clochards tandis que Le peuple d’en bas décrit les bas-fonds de Londres.

Au cinéma, il joua un marin dans The Sea Wolf en 1916, basé sur son premier roman. Ses écrits inspirèrent les scénaristes de nombreux films, comme The Call of the wild (1908-1923-1935-1975 : Il richiamo del lupo, 1976), Two men of the desert (1913), An Odyssey of the North (1914), The son of the wolf (1922), The Mohican’s daughter (1922), White Fang- Croc-Blanc (1925-1936, 1973, 1991-1993-1997), L’appel de la forêt (1935-1972-1992-1997), La tragédie de la forêt rouge (1939), Wolf call (1939), Queen of the Yukon (1940), La fièvre de l’or (1942) avec Broderick Crawford, Alaska (1944), Le hurlement des loups (1972), Klondike Fever (1980)…

cinérevue…

dessin de Didgiv

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