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Robert Hossein/Le goût de la violence/La mort d’un tueur

Posted by on 31 décembre 2020
Décès de ROBERT HOSSEIN (1927-2020)
Robert Hossein (cinerevue 1968)
Fils du compositeur André Hossein, le Français Robert Hossein est un acteur de théâtre qui s’est illustré au cinéma, souvent dans des rôles de voyou, il est devenu une grande star en jouant au côté de Michèle Mercier dans la série des ANGELIQUE, il a aussi joué dans trois westerns, dont deux qu’il a réalisés… et un avec Michèle Mercier

D’abord Le goût de la violence en 1961, un western européen avec Mario Adorf, Giovanna Ralli. Inspiré de Viva Zapata, Hossein pose les bases d’un nouveau genre de western, avec longs plans-séquences et héros laconique, qui aurait lui-même inspiré Sergio Leone

Robert Hossein par tony344

Robert Hossein par tony344

Puis, il tourne son second western à Alméria, en Espagne, c’est Une corde, un colt en 1968, l’histoire d’un aventurier qui aide une amie à venger le meurtre de son mari (Michèle Mercier)
Une scène (celle du dîner) est mise en scène par Sergio Leone. Une très belle et tragique histoire de vengeance, épurée, un des meilleurs westerns de cette époque. Barbu, le cigarillo aux lèvres, Robert Hossein est étonnant

LE JUGE

Enfin, Hossein joue dans Le Juge (La loi à l’Ouest du Pecos) en 1971 de Federico Chentrens et Jean Girault, un western comique, qui est une adaptation assez libre d’un album BD de Lucky Luke (Le Juge) sur le juge Roy Bean. Le chanteur Pierre Perret joue le fameux juge Roy Bean et Robert Hossein le personnage de Black Bird. Le personnage de Lucky Luke est rélégué au second plan dans ce récit

  • Robert Hossein est né un 30 décembre et mort le 31 décembre 2020

Polars

SERIE NOIRE (1955)
DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES (1955)
LA MORT d’UN TUEUR (1961)
CHAIR DE POULE (1963)
L’HOMME QUI TRAHIT LA MAFIA (1963)
LE TEMPS DES LOUPS (1969)
LE CASSE (1971)
LE PROFESSIONNEL (1981)
LE CAVIAR ROUGE (1986)

Robert Hossein

ciné revue 69

Robert Hossein par Didier GIVANNEL

Une corde, un colt (avec Béatrice Altariba)

ROBERT HOSSEIN et les ACTRICES…

Sophia Loren

Marina Vlady

Marina Vlady

Estella Blain


Le goût de la violence (Febbre di rivolta) de Robert Hossein (1961) (franco-italo-RFA)

Robert Hossein par didgiv

En 1890, en Amérique Latine, un révolutionnaire (Robert Hossein) et sa bande attaquent un train pour kidnapper et échanger la fille d’un chef militaire, contre 50 de ses comparses emprisonnés

Et avec Mario Adorf, Giovanna Ralli, Madeleine Robinson

Le goût de Robert Hossein pour le western l’a conduit à jouer dans trois westerns, dont deux qu’il a réalisés, celui-ci, puis Une corde, un colt en 1968, qui est un coup de maître dans lequel il montre, aussi bien dans la réalisation que dans son interprétation, une réelle originalité. Les westerns qu’il a réalisés ne ressemblent à aucun autre de l’époque

Hossein créé en 1961 les codes d’un nouveau western, tourné en noir et blanc, des codes qu’on va retrouver chez Leone : héros laconique, long plan-séquences, Sergio Leone aurait été inspiré par sa manière de tourner pour sa future trilogie. Robert Hossein est en quelque sorte un précurseur… du western-Zapata
Musique de son père André Hossein (Podoreso Senor chantée par Severiano Alvarez), le film a été tourné au Monténégro et et Yougoslavie


La mort d’un tueur (1964) franco-italien de Robert Hossein

Pierre Massa (R. Hossein) revient à Nice après 5 ans de prison pour hold-up. Il retrouve ses amis et ils rendent visite à sa mère, qui lui apprend que sa sœur est partie avec Luciano (Simon Andreu), dont il est persuadé qu’il l’a trahi

Robert Hossein par didgiv

dessin de Didgiv

Et avec : Marie-France Pisier, Jean Lefebvre, Robert Dalban, Roger Carel, Paul Préboist

Ce bon polar se situe à Nice, le clou de l’action est une attaque de fourgon blindé, façon Melville, avec voix-off et flash-backs, parfait film de gangsters sans temps mort avec les thèmes de la trahison et de la fatalité, règlements de comptes… Hossein montre son talent et son éclectisme dans tous les genres, comme il le fit auparavant dans le western, avec Le goût de la violence ou déjà dans le polar avec Le jeu de la vérité.

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