GEORGE HILTON (Jorge Hilton) (1934/2019)
anglais d’origine uruguayenne, Jorge Hill Acosta y Lara est devenu une des plus graneds vedettes de thrillers horrifiques transalpins et du western-spaghetti, dans des premiers et seconds rôles, aux côtés d’autres stars du genre comme Franco Nero ou Klaus Kinski
Trois de ses rôles les plus marquants sont celui d’un agent qui veut démanteler une bande de faux-monnayeurs dans Poker au colt (1967).
Il affronte un bandit avec son compère Jack Betts dans Trois salopards, une poignée d’or (1967), qui compte un des plus beaux règlements de comptes du western italo-espagnol… il est un des 3 aventuriers profitant des tumultes causés par la guerre pour piller des banques dans Professionnels pour un massacre
Ses autres westerns :
Le temps du massacre (1966) de Lucio Fulci
I due figli di Ringo (1966)-Frontera al sur de José Luis Merino (1967) est son premier western en vedette. Puis Les vautours attaquent de Nando Cero-Je vais, je tire et je reviens (67)
Il a un rôle secondaire dans Chacun pour soi (1968) de Giorgio Capitani
A nouveau tête d’affiche dans Le moment de tuer en 1968… et : Pour un dollar, je tire (1968)… Los machos (1968)… Il est un confédéré qui se venge du salopard joué par Ernest Borgnine dans Los desesperados en 1969…
Sartana dans Djanfo arrive, préparez vos cercueils ! (1970)-Et campe un nouveau le héros Hallelujah ( !) dans On m’appelle Alleluia (1971) et sa suite Alleluia défie l’Ouest-Puis c’est Fuori Uno… Un altro, arriva il passatore(1973), Lo chiamavano Tresette… Giovaca sempre col morto (1973)… Di Tresette ce n’è uno, tutti gli altri Son Nessuno (74)-Trinita, une cloche et une guitare en 1975… L’obscur Ah si ? E io dico a Zzzzorro ! (1975)… et El Macho (1977)
♦ George Hilton a aussi tourné dans des films de guerre (LA BATAILLE d’EL ALAMEIN), des thrillers, films d’horreur, des drames et des comédies sexy, donnant la réplique à de grandes actrices à plusieurs reprises :
♦ Carroll Baker, dans : LE HAREM en 1967, les gialli L’ADORABLE CORPS DE DEBORAH en 68 et IL DIAVOLO A SETTE FACCE (1971)
♦ Anita Strindberg dans les gialli LA QUEUE DU SCORPION (1971) et LES DEUX VISAGES DE LA PEUR (1972)
♦ Edwige Fenech dans les gialli : L’ETRANGE VICE DE MADAME WARDH (1971), TOUTES LES COULEURS DU VICE (1972), LES RENDEZ-VOUS DE SATAN (72), puis, LE TOUBIB SE RECYCLE (77).
Autres gialli : MIO CARO ASSASSINO en 1972… L’ASSASSINO è COSTRETTO AD UCCIDERE ANCORA (1975)…

Le temps du massacre (La ville sans shérif) (Tempo di massacro)-Italien de Lucio Fulci (1966)
1866 au Nouveau-Mexique. Tom, un chercheur d’or (Franco Nero) revient au pays et découvre que le village et son ranch sont devenus la propriété d’un homme cruel et de son fils psychopathe (Nino Castelnuovo) qui ont mis le pays en coupe réglée… Tom retrouve son frère (George Hilton), plongé dans l’alcoolisme, et va lutter avec lui contre le tyran local
Et avec : Linda Sini, Giuseppe Addobbati, Tom Felleghy, Tchang Yu
Premier western de Lucio Fulci, qui deviendra un spécialiste des films d’horreur ; ce western révéla l’acteur urugayen George Hilton, qui joue la même année dans I due figli di Ringo avec Franco Franchi et aura la tête d’affiche du western Les vautours attaquent en 1967. C’est un modèle du genre du genre, avec un climax explosif, c’est-à-dire une fin hyper-violente, qui montre le talent de Lucio Fulci dans la description de la violence.
Autre scène percutante du film, celle du début : une chasse à l’homme avec une meute de chiens, qui a certainement inspiré Tarantino pour celle de Django Unchained… Nino Castelnuovo, excellent en sadique, un rôle dans lequel on aurait bien vu Gianni Garko ou… Klaus Kinski.
Frontera al sur (Kitosch, l’uomo che veniva dal nord)-Italo-espagnol de José Luis Merino (1967)
Avec George Hilton, Krista Nell, Piero Lulli, Gustavo Rojo
Un membre de la police montée candienne escorte un groupe de femmes, et affronte l’étrange Renegde et sa bande d’Indiens et de bandits
C’est le premier western avec George Hilton en vedette
I due figli di Ringo (1966)
Italien de Giorgio Simonelli et Giuliano Carnimeo
Avec Franco Franchi, Ciccio Ingrassia, George Hilton, Gloria Paul, Orchidea de Santis, Ignazio Spalla, Fulvia Franco
Variante humoristique de Pour une poignée de dollars, filmée à Cinecitta avec le tandem comique Ciccio-Franco
Alleluia défie l’Ouest (1972)
Il West ti va stretto, amico… è arrivato Alleluja– Italien de Giuliano Carnimeo
Avec George Hilton, Agatha Flori, Raymond Bussières
De l’humour dans ce western-spaghetti réalisé par un spécialiste du genre, c’est le 2e Alleluia
Fuori Uno… Un altro, arriva il passatore (1973)
italien de Giuliano Carnimeo
AVec George Hilton, Edwige Fenech, Sal Borgese, Cris Huerta, Helga Liné, Lucretia Love
Hilton campe un héros de type Robin des Bois/Zorro dans ces aventures agrémentées d’humour, avec une belle brochette de vedettes féminines sexy des seventies dont Edwige Fenech
Di Tresette ce n’è uno, tutti gli altri son nessuno (1974)
Italien de Giuliano Carnimeo
Avec G. Hilton, Cris Huerta, Riccardo Garrone