RICHARD HARRIS (1930/2002)
Cet Irlandais de souche est un des rebelles du cinéma des années 60, on l’a vu par la suite dans la peau de bourgeois ou d’aristos, comme dans Un homme nommé cheval. Il était le chef des insurgés, dont faisait partie Brando, dans les REVOLTES DU BOUNTY, et un des résistants norvégiens des HEROS DE TELEMARK
Il campait le capitaine Tyreen de Major Dundee de Peckinpah (1965) : prisonnier sudiste recruté par Charlton Heston
Il joue dans le premier western moderne à s’immerger totalement dans la culture indienne, à savoir les rites d’une tribu Sioux, Un homme nommé Cheval en 1969-Harris reprend ce rôle dans deux suites : La revanche d’un homme nommé Cheval en 1976, qu’il a co-produit, et Le triomphe d’un homme nommé Cheval
Il va jouer dans d’autres westerns dans les années 70, moins ambitieux (excepté Impitoyable) : il est trappeur dans Le convoi sauvage de John Huston, histoire inspirée de la vie de Jim Bridger
shérif Kilpatrick du western ultra-violent Le shérif ne pardonne pas (1973), enfin English Bob, chasseur de primes de Impitoyable, chef d’oeuvre (et gros succès) de Clint Eastwood. Son dernier western est le drame de Sam Shepard : Le gardien des esprits en 1993
La revanche d’un homme nommé cheval-
The return of a Man Called horse
de Irvin Kershner (1976)
Musique : Laurence Rosenthal
Avec : Richard Harris (Morgan), Gale Sondergaard (Femme caribou), Geoffrey Lewis (Zenas), Jorge Luke (Taureau bondissant), Claudio Brook (Chemin d’fer), Enrique Lucero (Corbeau), Jorge Russek, Ana de Sade
Etouffant dans sa vie d’aristocrate anglais, Lord Morgan veut retourner vers la tribu sioux qui l’a autrefois capturé, et où il avait vécu cinq ans. Il quitte l’Angleterre et va au Dakota ; là, il découvre que le village a été détruit par les trappeurs, et les femmes enlevées par des pillards, elles sont réduites en esclavage
Suite à Un homme nommé Cheval, Harris est aussi producteur de ce western phénomène. troisième opus en 82, Le triomphe d’un homme nommé Cheval. C’est le Danse avec les loups des années 60-70, qui plonge au cœur des coutumes des Indiens. Le film est tourné en Lakota avec sous-titres anglais, musique composée de chants indiens enregistrés dans la réserve sioux de Rosebud
Le convoi sauvage (Man in the wilderness)
Hispano-américain de Richard Sarafian (1971)
Un épisode de la vie de Jim Bridger
Dans le nord des USA, au début du 19e s., un convoi de trappeurs, équipé d’un bateau monté sur roues, traverse une région truffée d’Indiens pour atteindre la rivière Missouri
Avec Richard Harris, John Huston, Henry Wilcoxon, Percy Herbert, Dennis Waterman, Prunella Ransome
Richard C. Sarafian fait vibrer la corde sensible du spectateur dans ce film d’aventures original, avec de superbes scènes d’action tournées à Almeria
Inspiré d’une histoire réelle qui arriva à l’aventurier des montagnes Jim Bridger quand il était jeune. Le réalisateur John Huston tient le second rôle, Henry Wilcoxon joue un chef indien. Le réalisateur (également acteur, comme Huston) s’était fait la main en mettant en scène de nombreuses séries des années 60 comme Lawman, La grande Vallée
Remake en 2015 avec The revenant : Jim Bridger est un personnage de second plan