Doris Day (1924/2019)
Comédienne et chanteuse talentueuse extrêmement populaire au début des années 1960, à l’époque elle était devenue la vedette féminine n°1 du box-office, restant à ce niveau pendant quatre ans de suite !
Elle est restée une vedette de premier plan durant près de 20 ans. Elle interprétait la chanson Que Sera, Sera de L’HOMME QUI EN SAVAIT TROP, en 1956
Au départ danseuse, un accident d’auto interrompt cette carrière. Elle est aussi chanteuse et accepte de remplacer Betty Hutton dans un film. Elle aura une belle carrière, de 1948, jusqu’a la fin des années 60, essentiellement des comédies souvent assez mièvres
Trois westerns, La blonde du Far West (53), biographie musicale romancée de Calamity Jane
En 1967, elle tient la vedette du western féministe Le ranch de l’injustice (1967), une femme qui se bat courageusement pour devenir éleveur
Et une série B en 1939, Saga of death Valley
Mentionnons aussi STARLIFT (1951) une comédie musicale où l’on retrouve de grandes figures du western, jouant dans une revue pour militaires : Gary Cooper, James Cagney, Randolph Scott, y sont des vedettes invitéesd’un show western
Polar :
STORM WARNING (1951) de Stuart Heisler
La blonde du Far-West (Calamity Jane)
de David Butler (1953)
Avec Doris Day, Howard Keel, Allyn McLerie, Victor Adamson, Lane Chandler, Robert Fuller, Jack Perrin, Chuck Roberson (et cascadeur)
C’est une biographie musicale et très romancée de Calimity Jane et de son idylle avec Wild Bill Hickok, joué par Howard Keel. Doris y chantait : The deadwood stage whip-crack-away, Introducing Henry Miller, I can do without you, Just Blew in from the windy City, A woman’s touch,The Black Hills of Dakota, Secret Love
STORM WARNING
de Stuart Heisler (1951)
Avec Ginger Rogers, Ronald Reagan, Doris Day, Steve Cochran, Hugh Sanders, Richard Anderson, Paul Brinegar
polar tombé dans l’oubli à redécouvrir : film noir de la RKO qui aborde –comme BLACK LEGION– le thème du Ku Klux Klan et ses activités criminelles. C’est un “crime thriller” avec message socio-politique fort, à la même époque que FEUX CROISES qui dénonçait l’antisémitisme. Avec son chef-op Carl Guthrie, Stuart Heisler (Dallas) utilise très intelligemment les codes du polar pour dépeindre un sud rural américain intolérant, comme le fera Norman Jewison avec DANS LA CHALEUR DE LA NUIT